Paris (75) Politique

Stages : Paris veut ouvrir l’économie sociale et solidaire aux collégiens

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

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D’ici 2020, 1 000 offres de stages seront proposés aux élèves de 3ème dans des entreprises de l’Economie sociale et solidaire. Un secteur d’avenir, selon la mairie, qui représente 10% de l’emploi à Paris.

« Montrer aux jeunes qu’on peut entreprendre pour changer le monde ». Antoinette Guhl, l’adjointe à la maire de Paris chargée de l’économie sociale et solidaire (ESS) est enthousiaste à l’annonce, mardi 2 février, d’un nouveau dispositif. D’ici 2020, elle souhaite que « 1 000 collégiens puissent faire un stage dans une structure de l’économie sociale et solidaire. […] Un stage qui allie entreprise, solidarité et protection de l’environnement. »

Un secteur d’avenir

Pour la mairie, le désir d’ouvrir ce secteur aux collégiens n’est pas un hasard. Dans un communiqué, la municipalité énumère les atouts de l’ESS :
 

  • Il représente environ 10% de l’emploi dans la capitale ;
     
  • Huit entrepreneurs sociaux sur dix se disent prêts à recruter à l’avenir ;
     
  • Les activités du secteur de l’ESS sont non délocalisables.


Un site internet a été créé pour mettre en relation les collégiens et les entrepreneurs sociaux. Ces derniers sont invités à y déposer leurs offres de stages. D’après Alexandra Cordebard, adjointe aux affaires scolaires :
 

« C’est aussi pour nous une façon de répondre aux difficultés que rencontrent certains élèves pour trouver un stage de 3ème, alors même qu’il constitue une étape importante pour faire ses premiers pas en entreprise et se confronter au monde professionnel »


Le stage d’observation en classe de 3ème est obligatoire depuis 2005. Il doit durer au moins 5 jours et a pour objectif de « sensibiliser les élèves à l’environnement technologique, économique et professionnel en liaison avec les programmes d’enseignement, notamment dans le cadre de l’éducation à l’orientation ».

Un stage grâce à la famille

Le démarchage d’entreprises par les adolescents âgés entre 14 et 16 ans est difficile. D’après une étude des Chambres du Commerce et de l’Industrie publiée en 2014, 66% des établissements scolaires déclarent rencontrer des difficultés pour aider les élèves dans leur recherche, 91% des jeunes ne font pas de CV et 62% ne rédigent pas de lettre de motivation. Dans plus d’un cas sur deux, ils trouvent leur entreprise accueillante grâce aux contacts de leur famille ou de leurs proches.







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