Paris (75) Politique

Peltier rappelé à l'ordre par l'UMP pour s'être immiscé dans la primaire pour Paris

Publié le  Par Gaspar S.

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ladroiteforte - flickr

Le 19 mai, Guilaume Peltier vice-président de l'UMP, affirmait que Nathalie Kosciusko-Morizet ne devait pas être désignée candidate pour la mairie de Paris. Trois jours plus tard, son parti l'a rappelé à l'ordre.

Alors que l'UMP essaie de rameuter ses électeurs pour participer à la primaire pour les municipales à Paris, la direction du parti s'est fendue d'un rappel à l'ordre qui fait particulièrement désordre. Le 19 mai, Guillaume Peltier, lui même vice-président de l'UMP, s'emportait contre le manque de fermeté de Nathalie Kosciusko-Morizet sur la question du mariage gay.

 

Pour mémoire : La question du mariage gay s'installe dans la primaire UMP [vidéo].

 

«Je souhaite que ce ne soit pas Nathalie qui soit désignée», avait assené le jeune chef de la Droite forte. Il avait également communiqué sur les candidats qui ont aujourd'hui sa préférence dans cette primaire de l'UMP : Pierre-Yves Bournazel et Jean-François Legaret. Une ingérence qu'avait peu goûté NKM qui, depuis son QG, avait dénoncer ces «personnes qui voudraient démontrer qu'on ne peut gagner qu'en droitisant le ton ou en s'alliant avec le FN et ils s'inquiètent du rassemblement que [NKM] peut porter».

 

«Une pratique beaucoup plus respectueuse» est reclamée

 

Réuni ce 22 mai, le bureau politique du parti d'opposition a voté à l'unanimité un rappel à l'ordre dirigé contre son vice-président. Un procédure exceptionnelle pour manifester la «désapprobation» du parti quant aux déclarations de Guillaume Peltier. Ce dernier se voit également demander de «se conformer à une pratique beaucoup plus respectueuse».

 

A lire également : La loi sur le mariage gay provoque un divorce à l'UMP.

 

Dans un communiqué publié peu après l'annonce de la sanction, Eduardo Rihan-Cypel, porte-parole du Parti socialiste, a raillé «un jeu de chaises musicales auquel se livrent les ténors de l’UMP». A propos, de la position de Bruno Peltier, le député de la 8e circonscription, y voit «un nouveau signe inquiétant de la droitisation extrême d’un parti dont les Français rejettent à une écrasante majorité les orientations politiques».







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