Paris (75) Politique

Adieu la voiture sur les berges après Paris plage 2010 ?

Publié le  Par Paris Dépêches

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Samedi 22 août, le maire de Paris Bertrand Delanoë a déclaré sur RTL vouloir "faire en sorte" qu'une partie des voies sur berges de la Capitale "soit rendue aux amoureux de Paris" d'ici 2014. Sylvain Garel, co-président du groupe des Verts au Conseil de Paris salue cette déclaration mais souhaite qu’elle soit appliquée rapidement. Pourquoi pas juste après le prochain Paris plage ? Interview.

Paris dépêches : Vous attendiez-vous à cette déclaration du maire ?
Sylvain Garel : Oui, elle n’est pas étonnante. Bertrand Delanoë reprend l’une des propositions que nous avions formulées en 2001 déjà. Nous saluons cette initiative : elle est un signe écologique fort pour une mandature qui en manquait cruellement. Nous attendons maintenant la mise en place d’un calendrier.

A savoir ?
Bertrand Delanoë parle de la "fin du mandat", c’est à dire l’horizon 2014… Nous, nous voulons que des décisions soient prises le plus tôt possible. Pourquoi ne pas imaginer commencer les travaux juste après Paris plage 2010 ? En matière de gaz à effet de serre diffusés dans l’atmosphère, chaque jour passé et un jour perdu pour les générations futures. Il faut donc agir vite.


Comment imaginez-vous les voies sur berges enfin débarrassées des véhicules ?
J’imagine l’ensemble des voies sans bitume, comme un jardin avec des pistes cyclables, des équipements permanents, des piscines, des espaces de rencontres… Une espèce de Paris plage définitif. Il faudrait aussi faire quelque chose du tunnel qui s’ouvre place de la Concorde : le détruire serait impossible, mais il faut le rendre aux piétons lui aussi. Vous savez, ces voies sur berges ont été classées au patrimoine mondial par l’Unesco. C’est le seul "monument" de ce type à être en fait… une autoroute. Il faut changer ça. La voie Georges-Pompidou est l’exemple parfait de ce qu’il ne faut plus faire aujourd’hui, changeons d’époque en transformant ce lieu ! Il suffit de le décider.


Ne craignez-vous pas la colère des automobilistes ?
En 2001, quand nous avons créé les couloirs de bus rue de Rivoli, je peux vous dire que la pagaille a duré quelques jours… Puis les choses sont rentrées dans l’ordre très rapidement. L’effet sera le même pour les futures voies sur berges. Les voitures passeront ailleurs, tout simplement. Depuis huit ans, la circulation automobile a réduit de 20% dans Paris alors que les trajets en transports en commun ont augmenté. On est sur une bonne pente, il faut continuer.


Que comptez-vous faire maintenant ?
On attend… Si le dossier ne bouge pas rapidement, nous prendrons des initiatives.







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