France Politique

Grève SNCF : Valls ne compte pas reculer

Publié le  Par Raphaël Didio

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Flickr - Ministerio del Interior 2014

Manuel Valls a indiqué n’avoir aucune intention de céder face aux exigences des cheminots qui en sont d’ores et déjà à leur sixième jour de grève.

Sur France Info, Manuel Valls a indiqué qu’il ne comptait absolument pas céder face aux exigences des cheminots, qui exigent un retrait de la réforme ferroviaire – qui doit être débattue mardi à l’Assemblée - et qui en sont déjà à leur sixième jour de grève. Le Premier ministre a ainsi déclaré que la grève des cheminots CGT et SUD-Rail n’était « pas utile et pas responsable ».


Ce lundi 16 juin, la grève perturbe fortement le trafic une nouvelle fois alors que cette journée marque aussi le début du baccalauréat. Luc Chatel, actuel secrétaire général intérimaire de l’UMP, a demandé le retrait de cette loi, prenant ainsi à revers plusieurs responsables de son parti. Sur RTL, il a estimé que cette crise était « une prise d’otages indigne » des élèves, et a réclamé au gouvernement de retirer cette réformé « parce que c’est un mauvais texte » mais aussi car il y a « une crise dans le pays qui va jusqu’à la désorganisation de l’examen le plus important pour les jeunes Français ».


Une baisse de 33 % pour les abonnés en juillet ?


L’ancien ministre de l’éducation nationale de Nicolas Sarkozy a ainsi confirmé la position des parlementaires UMP face au projet de cette loi regroupant RFF et la SNCF : « Nous ne la voterons pas, (…) nous pensons que c’est une mauvaise réforme [qui] ne prépare pas l’arrivée de la concurrence ». Ce n’est pourtant pas la position que privilégient plusieurs membres influents de l’UMP. Le député Hervé Mariton a ainsi exhorté la droite à avoir « une attitude responsable » et « ne pas compliquer la tâche du gouvernement. »


Même son de cloche pour l’ancien ministre Xavier Bertrand, sur RMC et BFM-TV ce lundi matin, qui  « demande [au gouvernement] de ne pas reculer [face] aux grévistes jusqu’aux-boutistes »  et réclame « à Guillaume Pépy de ne payer aucun jour de grève et de n’accepter aucun étalement de la retenue ». Le PDG de la SNCF a confirmé sur RMC ce lundi que cette grève a déjà coûté entre 80 et 100 millions d’euros et a promis qu’en cas de poursuite du mouvement les abonnés se verront octroyer une baisse de 33 % et non de 20 % au mois de juillet.







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