Grand Paris Politique

Grand Paris : Patrick Ollier élu président de la Métropole

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

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flickr - UMP Photos

Seul candidat, le maire Les Républicains de Rueil-Malmaison Patrick Ollier devient le premier président de la Métropole du Grand Paris.

Lors de la séance inaugurale, vendredi 22 janvier, de la Métropole du Grand Paris, qui rassemble Paris et 130 communes d’Ile-de-France au sein de 12 territoires, les élus devaient désigner leur président. Parmi les 209 conseillers métropolitains présents ou représentés, 204 ont pris part au vote et 192 ont glissé un bulletin pour le seul candidat de ce scrutin, Patrick Ollier, maire Les Républicains de Rueil-Malmaison.
 

L’issue du vote ne faisait guère de doute puisque l’ancien ministre n’avait plus aucun concurrent depuis que son parti a organisé une primaire interne le 12 janvier, durant laquelle il a été préféré à Gilles Carrez, maire du Perreux-sur-Marne et député du Val-de-Marne. La droite étant majoritaire au sein de la métropole depuis les élections municipales de mars 2014, la gauche avait fait le choix de ne présenter aucun candidat suite à un accord avec la droite. Enfin, le maire UDI de Sceaux Philippe Laurent, avait finalement retiré sa candidature la veille du scrutin.

Promesse d’une « gouvernance partagée »

Député de Hauts-de-Seine depuis 2012 et maire de Rueil-Malmaison depuis 2004, Patrick Ollier, 71 ans, s’est largement impliqué dans la création de la Métropole du Grand Paris, née officiellement le 1er janvier 2016.
 

 

 


Ancien ministre chargé des relations avec le Parlement entre 2010 et 2012 au sein du gouvernement Fillon, Patrick Ollier a pris la parole après son élection :
 

« Nous avons tout à construire pour l’instant, nous n’avons pas de locaux, pas de personnel  mais une immense volonté. […] Il y a sept millions de personnes qui attendent de nous d’être nous-mêmes, tout en étant capables de dépasser nos clivages politiques pour travailler pour eux. »


Par cette dernière phrase, le premier président de la Métropole du Grand Paris fait référence à l’accord droite-gauche passé avant son élection et qui prévoit une « gouvernance partagée » entre la majorité et l’opposition. A ce titre, les 20 vice-présidences ont été répartis entre élus de droite, du centre et de gauche à commencer par Anne Hidalgo. La maire socialiste de Paris est nommée première vice-présidente de la Métropole et ainsi être chargée de plusieurs dossiers importants comme le rayonnement international du Grand Paris ou la candidature de Paris au Jeux Olympiques 2024.
 







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