Le collectif propalestinien appelle à une nouvelle manifestation samedi

Cette semaine, le conflit israélo-palestinien s’invite de nouveau dans les rues parisiennes. Mercredi 30 juillet, à la veille de la première mobilisation proisraélienne dans la capitale, le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens a lancé un appel à manifester entre la place Denfert-Rochereau et les Invalides samedi 2 août, à 15h à Paris. Ce regroupement d’associations, de partis politiques et de syndicats, est à l’origine de la manifestation propalestinienne qui s’est déroulée dans le calme le 23 juillet dernier à Paris. L’une des rares autorisées dans la capitale par la préfecture.
 

D'autres manifestations, interdites par la préfecture et dont les organisateurs étaient parfois différents, ont été marquées par des violences contre les forces de l'ordre qui ont donné lieu à des interpellations et des condamnations à de la prison ferme.

Un « front uni »

Dans un communiqué diffusé sur le site de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), le collectif appelle à se mobiliser contre « l’agression israélienne », réclame la « levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza », la « libération de tous les prisonniers », des « sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international ». « L’objectif de la manifestation de samedi est présenter un front aussi uni que possible, comme ce fut le cas le 23 juillet », indiquait un membre de l’AFPS, Didier Fagart au Parisien. Au total, une cinquantaine d’organisations, qui appellent à manifester depuis le début de l’offensive israélienne sur Gaza, participent à cette nouvelle mobilisation.

Qui fait partie de ce collectif ?

Au sein du collectif, on retrouve une large partie des membres de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine comme l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), Génération Palestine, la Ligue des Droits de l’Homme et du citoyen mais aussi l’Union juive Française pour la Paix.
 

Parmi les participants également, quelques associations locales comme La-Courneuve-Palestine, d’autres plus nationales comme l’Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) mais aussi des syndicats comme FSU, Solidaires ou l’Union nationale des étudiants de France (Unef).
 

Plusieurs partis politiques participent également à la mobilisation. C’est le cas du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), du Parti Communiste Français (PDF), du Parti de Gauche (PG) et d’Europe Ecologie Les Verts (EELV).