France Société

Vol AH 5017 : l’épave retrouvée, 51 Français parmi les victimes

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

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jmiguel rodriguez - flickr

Les débris du vol AH5017 d’Air Algérie ont été retrouvés par un drone français dans la région de Gossi, dans le nord-est du Mali. Il n’y a « pas de chance de retrouver des survivants », a indiqué le secrétaire d’Etat chargé des Transports, Frédéric Cuvillier.

Une journée de recherches a été nécessaire pour retrouver l’épave de l’appareil, un MacDonnell Douglas MD-83, affrété par la compagnie espagnole Swiftair. Le vol AH 5017 d’Air Algérie, qui reliait la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, à Alger, s’est écrasé dans le nord-est du Mali, dans la région de Gossi. « L’appareil a été clairement identifié malgré son état désintégré », précise l’Elysée dans un communiqué.

116 passagers, dont 51 Français

L’avion, parti de Ouagadougou vers 1h du matin dans la nuit de mercredi à jeudi, avait disparu des écrans radars, 50 minutes après le décollage, alors qu’il venait de dévier sa trajectoire en raison de fortes perturbations, notamment des orages. Au total, 116 personnes étaient à bord, dont 6 membres d’équipage espagnols et 51 Français. Ces derniers devaient notamment rejoindre Paris, Marseille ou encore Toulouse avec une escale à Alger. Une famille de 7 personnes de la région nantaise ferait également parti des victimes.

Les conditions météo privilégiées

« Aucune piste n’est écartée » pour expliquer le crash, indiquait ce matin le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Cependant, la zone « ramassée » sur laquelle sont éparpillés les débris semble indiqué que l’avion ne s’est pas désintégré en vol, mais seulement au moment du choc avec le sol. « L’hypothèse d’une mauvaise météo est la plus probable », indiquait Bernard Cazeneuve. Une information confirmée par Frédéric Cuvillier qui précise que la piste de « mauvaises conditions météorologiques » et d’éventuels « problèmes cumulatifs » était privilégiée.  L’hypothèse d’un tir sol-air semble pour l’heure être « improbable et impossible », selon le secrétaire d’Etat des Transports.

Des forces spéciales françaises sur place

Une centaine de soldats basés dans la ville de Gao, et un détachement héliporté des forces spéciales françaises basé à Ouagadougou, sont en route pour sécuriser la zone, priorité du gouvernement. L’objectif est de récupérer les premiers éléments de l’enquête et les boites noires qui pourraient expliquer le crash. Ils devront également retrouver les corps des victimes pour les identifier.
 

Les familles des victimes seront reçu par Bernard Cazeneuve dès samedi afin qu’elles soient « tenues au courant des avancées de l’enquête ». Le président de la République François Hollande ayant insisté sur la nécessité de « transparence ».
 

Depuis 9h ce matin, le chef de l’Etat préside une nouvelle réunion de crise à l’Elysée aux côtés du premier ministre Manuel Valls et des ministres Laurent Fabius (Affaires étrangères), Jean-Yves Le Drian (Défense), Bernard Cazeneuve (Intérieur) et Frédéric Cuvillier (Transports).







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