France Société

Journée de mobilisation des professions libérales

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

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Foomandoonian - flickr

Les professions libérales participent à une journée de grève ce mardi 30 septembre à Paris, et dans d’autres grandes villes de France. Ils protestent contre le projet de réforme des professions réglementées.

Les organisateurs s’attendent à une « très forte » participation. A l’appel de l’Union nationale des professions libérales (UNAPL), les pharmaciens, huissiers, notaires, ou encore médecins participent à cette mobilisation contre le projet gouvernemental de réforme des professions réglementées. Initié par l’ancien ministre de l’économie Arnaud Montebourg, ce projet a pour objectif de « restituer l’équivalent de 6 milliards d’euros de pouvoir d’achat aux Français ».

Les pharmaciens en tête de cortège

Pour cela, l’ancien locataire de Bercy prévoyait plusieurs mesures concernant notamment 37 professions libérales dites « réglementées ». A Paris, le cortège parti des Invalides doit se réunir devant le Sénat dans l’après-midi. Les pharmaciens, profession la plus mobilisée ce mardi 30 septembre, manifestent notamment contre le projet d’ouverture du capital des sociétés d’exercice libéral (SEL). Un dispositif qui aurait pour conséquence l’arrivée d’actionnaires non professionnels sur le marché des médicaments.
 

Ces mesures sont jugées « inacceptables » par le président de l’UNAPL, Michel Chassang. Tout comme celle consistant à supprimer le numerus clausus qui limite actuellement le nombre d’étudiants en médecine, pharmacie, chirurgie dentaire et kinésithérapie. Ce mardi, près de 87% des pharmacies sont fermées en moyenne selon le Conseil de l’ordre des pharmaciens et 10% assurent tout de même un service de garde.

Hollande inflexible

Après une première journée de mobilisation organisée par les notaires et les huissiers le 15 septembre, le nouveau ministre de l’économie Emmanuel Macron avait assuré que le projet ne concernerait que des « petits déblocages » et qu’il serait repoussé à 2015. Mais ce mardi, François Hollande est resté inflexible. Le président de la République a assuré que « les économies, forcément, sont douloureuses », rapporte le journal Le Monde. Et le chef de l’Etat ne semble pas s’émouvoir de cette journée de mobilisation. « Si vous n’entendez pas crier, c’est que nous ne faisons pas d’économies. Donc, vous voyez, vous entendez ». Une déclaration qui ne devrait pas apaiser les tensions.







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