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Plus de 500 tests ADN après un viol dans un lycée de La Rochelle

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

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harry_nl - flickr

Depuis ce matin, une collecte massive d’ADN est organisée dans un lycée privé de La Rochelle, en Charente-Maritime. Objectif : trouver l’auteur du viol tenu secret d’une jeune fille en septembre 2013, dans les toilettes de l’établissement.

Un à un et pendant trois jours, 527 personnes vont se succéder devant la police pour que leur ADN soit prélevé. Parmi eux, 475 lycéens, 31 enseignants et 21 membres du personnel du lycée catholique Fénelon-Notre-Dame, dans le centre-ville de La Rochelle. Tous étaient présents dans les locaux de l’établissement l’après-midi du 30 septembre 2013, le jour où une jeune lycéenne de 16 ans a été violée dans les toilettes.

Eviter la récidive

Ce jour là, la victime « agressée par-derrière et dans l’obscurité », n’a pas pu identifier l’auteur des faits. Mais une trace d’ADN exploitable a été prélevée sur ses vêtements. Privilégiant la piste interne car l’agresseur semble être « quelqu’un qui connait les lieux » selon la directrice de l’établissement, les enquêteurs ont donc décidé de procéder à un prélèvement massif au sein du lycée. « Il s’agit aussi d’éviter une éventuelle récidive », justifiait la procureure.

Des parents prévenus très tard

Les parents d’élèves concernés par le prélèvement s’étonnent, eux, d’avoir été prévenus des faits plus de 6 mois après l’agression. En effet, un mail les informait de l’enquête le 10 avril dernier et leurs enfants recevaient une convocation le lendemain. Une enquête tenue secrète pour éviter la psychose au sein de l’établissement, mais qui inquiète les parents. « Lundi, je vais avoir l’impression que ma fille se rendra dans un lieu dangereux pour elle. Maintenant, elle est prévenue qu’il ne faut pas qu’elle aille seule aux toilettes et qu’elle doit toujours être en groupe dans les vouloirs ou classes, mais j’aurais souhaité la prévenir il y a six mois », témoignait une mère sur le site du journal régional Sud-Ouest.
 

Les prélèvements continueront jusqu’au mercredi 16 avril. Puis les 527 extraits de salive seront comparés à l’ADN de l’agresseur. Les résultats ne devraient pas être connus avant plusieurs semaines.







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