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Espionnage : la France veut une ''suspension temporaire'' des négociations sur l'accord de libre-échange

Publié le  Par Gaspar S.

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Parti socialiste - flickr

La porte-parole du gouvernement a annoncé ce 3 juillet que la France voulait une suspension des négociations sur l'accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne à la suite des révélations d'Edward Snowden.

Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement a annoncé que la France allait demander une «suspension temporaire» des négociations entre l'UE et les Etats-Unis suite aux révélations d'Edward Snowden sur l'espionnage des européens par Washington.

 

«Il ne s'agit pas d'arrêter les négociations sur l'accord de libre-échange, mais en effet il nous paraît sage de les suspendre temporairement, pour une durée de quinze jours sans doute, pour éviter toute polémique et le temps d'obtenir les informations demandées», a-t-elle précisé à l'issue du Conseil des ministres. Ces négociations devaient commencer le 8 juillet.

 

Le 29 juin, l'hebdomadaire allemand ''Der Spiegel'', révélait que l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) avait eu accès aux données numériques et à des communications de l'ambassade de l'Union européenne à Washington, des délégations de l'UE à l'Onu, à New York et du Conseil européen à Bruxelles. L'ambassade de France à Washington serait également concernée par cette surveillance.

 

Le 2 juillet, le Quai d'Orsay avait rappelé que «la France souhaite disposer dès que possible d'éclaircissements sur les informations particulièrement préoccupantes relayées par la presse, selon lesquelles l'administration américaine aurait espionné les institutions européennes ainsi que nos missions diplomatiques à Washington et à New York».

 

Paris et Berlin ne sont pas sur la même longueur d'onde puisqu'un porte-parole du gouvernement allemand a déclaré qu'Angela Merkel soutenait le démarrage des négociations sur l'accord de libre-échange.

 

Dans la nuit du 2 ou 3 juillet, le Quai d'Orsay avait refusé l'accès au ciel français pour l'avion du président bolivien Evo Morales. Ce dernier était soupçonné de transporté le lanceur d'alerte Edward Snowden depuis Moscou. La France avait finalement accepté le passage de l'avion même si celui-ci est resté bloqué à Vienne pendant plusieurs heures.







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