La Coupe de France aussi, sourit au PSG

Certes, la Coupe de France n’est pas l’objectif principal du PSG, qui lui préfère logiquement le championnat de France et la Ligue des Champions. Mais lorsque le navire tangue, toute victoire est bonne à prendre, au moins pour la confiance. Si les Parisiens éprouvent toujours quelques difficultés à affirmer leur statut en Ligue 1, ils ont assuré l’essentiel en dominant les Girondins de Bordeaux en seizièmes de finale de la Coupe de France (2-1).

Cavani-Pastore, une mi-temps latine

Face à des Girondins diminués par de nombreuses absences – dû à des blessures ou à des joueurs partis joués la CAN – Laurent Blanc présentait, lui aussi, une équipe remaniée. Nicolas Douchez, Zoumana Camara, Yohan Cabaye, Adrien Rabiot ou encore Jean-Christophe Bahebeck débutaient dans le onze de départ. Un chamboulement qui n’a pas empêché Edinson Cavani d’ouvrir le score rapidement. A la retombée d’un centre de Lucas Digne, l’Uruguayen passait devant le défenseur bordelais pour couper la trajectoire du ballon et l’envoyer dans les filets de Cédric Carrasso (1-0, 14^ème minute).
 

Pas inquiétés par des visiteurs en manque d’inspiration, le PSG a inscrit un second but vingt minutes plus tard par l’intermédiaire de Pastore. Après une perte de balle girondine dans son propre camp, l’Argentin lançait Cavani, qui servait Lavezzi mais sa frappe était repoussée par le portier adverse… battu par Javier Pastore qui avait bien suivi (2-0), 33^ème).

Bordeaux à deux visages

Beaucoup plus conquérants en deuxième période, les Girondins allaient rapidement faire douter les coéquipiers de Nicolas Douchez. Le portier parisien encaissait un but dès la reprise sur une frappe de Rolan après un centre mal dégagé par Thiago Silva (2-1, 47^ème). Le suspens était relancé. Bousculés, les Parisiens ont fait le dos rond. L’expulsion de Zoumana Camara pour un deuxième carton jaune, 10 minutes avant la fin de la rencontre, n’y changera rien. A l’expérience, les Parisiens ont géré la fin de match en poussant les Bordelais à la faute.
 

Si la victoire s’est dessinée dans la douleur, voilà les Parisiens toujours engagés sur quatre tableaux (Ligue 1, Ligue des Champions, Coupe de la Ligue et Coupe de France). Pour ramener un trophée, le PSG a l’embarras du choix.