France Sport

L’Euro en coulisses (suite et fin) : après Zizou, Grizou ?

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

image article

UEFA

A la veille de la finale France-Portugal, Paris Dépêches retourne une dernière fois dans les coulisses de l’Euro 2016. Anecdotes, humeurs et bons mots.

Premières. Ca a été l’Euro des premières. D’abord, le Pays de Galles et l’Islande mais encore l’Albanie, la Slovaquie et  l’Irlande du Nord qui participaient à leur premier rendez-vous européen. L’Allemagne n’avait jamais battu l’Italie en compétition officielle, ça l’a été en 1/4 de finale.  La France était toujours tombée devant l’Allemagne en compétition officielle (dernière victoire : 6-3 à la Coupe du Monde…1958 !), elle a vaincu le signe indien jeudi. A la veille de la finale de cet Euro 2016, le Portugal n’a jamais remporté la moindre compétition internationale officielle. Inutile de dire qu’on ne voudrait pas la voir Ronaldo et compagnie entrer dans cette rubrique dimanche soir… Mais que le meilleur gagne !
Cote. Il est en l’espace d’un Euro devenu la nouvelle coqueluche des Français. Car en plus de son talent sur le terrain, Antoine Griezmann a une belle petite gueule et semble ne pas se prendre le chou. Et dans le monde du football, sa cote n’en finit pas de grimper, ses limites sont inconnues au point qu’on le considère comme l’égal des plus grands meneurs de jeu. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à le pronostiquer Ballon d’Or, pourquoi pas dès cette année si la France gagne l’Euro. On a eu Zizou, on pourrait avoir Grizou…Quant à son club, l’Atletico Madrid auquel il est resté fidèle malgré les sollicitations, il a déjà rehaussé sa valeur marchande : en plus de lui attribuer une substantielle augmentation de salaire (de 4,5 à 6 millions d’euros annuels), il a fait passer sa clause libératoire de 80 à 100 millions d’euros. Pas mal non !
Polémique. Qualifié mercredi soir, le Portugal a bénéficié d’une journée supplémentaire de préparation à la finale. La polémique devenait dès lors inévitable et bien sûr lancée par quelques inconditionnels des Bleus. « On n’est pas loin d’un scandale » a même déclaré dans L’Equipe Robert Duverne, ancien préparateur des Bleus. Faudrait pas exagérer. A ce niveau de compétition, les internationaux sont tous capables de récupérer rapidement. Et puis, le sus-nommé a-t-il oublié que les Portugais avaient joué beaucoup plus que les Français avec deux prolongations dont l’une assortie de tirs au but. Heureusement, le sujet n’a eu que l’effet d’un coup d’épée dans l’eau…
Dommage. Que les journaux d’infos radios et télé généralistes réduisent le succès de la France face à l’Allemagne aux hurlements, danses, marseillaises, klaxons et autres joyeuses, bruyantes et tricolorées manifestations des supporters en liesse, soit ! Mais que L’Equipe 21, seule chaîne exclusivement sportive de la TNT, se laisse aller dans ses JT matinaux à diffuser essentiellement ces manifestations, ce n’est pas, de notre avis, son rôle. Car, exceptées quelques images du match et la rediffusion des deux buts de Griezmann, on n’aura rien vu ni entendu de l’essentiel. Rien pour expliquer le succès français ou la faillite d’Allemands pourtant largement dominateurs… Excepté les bribes de rediffusion de l’émission de débats d’après-match de la veille au soir avec les consultants et journalistes, L’Equipe 21 n’a pas poussé plus loin le débriefing de la demi-finale dans les JT de début de journée. Dommage ! Il a alors fallu se tourner vers  ITélé qui, grâce à l’expertise raisonnée et grand public de Jean-Luc Arribart, a pu livrer une meilleure compréhension du match et des performances collective et individuelle. Rendez-vous lundi matin…
Départ. Il fallait s’y attendre : après Roy Hogdson qui a démissionné de son poste d’entraîneur de l’équipe d’Angleterre, c’est Vicente Del Bosque qui ne sera plus entraîneur de l’équipe d’Espagne. Celui qui dirigeait le onze ibérique depuis 2008 et qui l’a emmené aux titres mondial en 2010 et européen deux ans plus tard, a rendu son survêtement après l’élimination de la Roja par l’Italie en 1/8e. Mais en Espagne, on n’oublie pas les bons serviteurs et Del Bosque devrait continuer à œuvrer à la fédération ibérique.
Poisse. Rien de tel qu’un séjour au soleil exotique de Bali pour se remettre d’une piteuse élimination de l’Euro par ces diables d’Islandais. A peine avait-il quitté la France que Chris Smalling s’envolait pour  l’Indonésie. Mais il était dit que la poisse le poursuivrait. Le joueur de Manchester United n’a en effet pas pu profiter pleinement de son séjour : victime d’une intoxication alimentaire, il a dû être hospitalisé. Ce qui ne l’a pas empêché de signer des autographes lors de son transfert au centre hospitalier. Aux dernières nouvelles, il va mieux


Derniers bons mots avant la finale…

Du Silddeutsch Zeitung, journal allemand : « Les Bleus ont été des briseurs de rêve. » C’était après le succès contre l’Islande. Mais depuis jeudi soir, le rêve prend un S…
D’Olivier Giroud : « Je suis heureux et épanoui, je m’éclate, je prends du plaisir, je savoure. » En réponse aux sifflets qu’il a parfois essuyé avant l’Euro.
De Cristiano Ronaldo : « J’ai toujours rêvé de gagner quelque chose avec le Portugal. Le rêve est là ». A 90 ou 120 minutes…
De Fernando Santos, entraîneur portugais : « On avait pris entre nous l’engagement de revenir à Saint-Denis. » Il évoquait son premier match de sélectionneur du Portugal, en octobre 2014 lors du match amical contre les Bleus au Stade de France.
De Didier Deschamps : « Depuis le début de la préparation, je n’ai pas eu de problème à gérer.  Sur le terrain et en dehors, il y a une unité. » Pourvu que ça dure…







Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prevenir des réponses




Commande de vin

Vêtements bio

retour menuRetour au menu

© 2013 AMLCF - Réalisation : NokéWeb