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Tour de France 2013 (1/3) : Froome et Contador, grands favoris

Publié le  Par Gaspar S.

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fxgeek - flickr

La centième édition de la Grande Boucle débute ce samedi 29 juin. Les organisateurs ont concocté un parcours spectaculaire, uniquement en France. Première partie de notre dossier en trois épisodes : les favoris pour le maillot jaune de ce Tour 2013.

A lire dans notre dossier : Quelles seront les étapes clefs ? et Qui seront les ''outsiders'' ?

 

Christopher Froome, favori... sur le papier

 

Mâchoire carrée, stratégies de course millimétrées, puissance hors norme, le coureur kényan – qui a obtenu un passeport britannique – nous rappelle un certain Lance Armstrong. Ce Tour semble lui tendre les bras. Froome a en tout cas fait de la conquête du maillot jaune l'objectif central de sa saison. L'an dernier, lieutenant de Bradley Wiggins, il avait surpris les observateurs. En mesure de gagner, il avait dû se conformer à la discipline d'équipe et laisser Wiggo arriver en jaune à Paris. Cette année, le Kényan a carte blanche. L'équipe Sky – la plus armée du World Tour – roulera entièrement à son service. Froome grimpe bien, fait de bons chrono', calcule tout. Les observateurs en font leur favori. Son handicap ? L'absence de ce grain de folie qui donne parfois un petit supplément d'âme aux champions.

 

Alberto Contador, un panache à la Bahamontes

 

Le pistolero est de retour. Contrôlé positif au clenbutérol en 2010, il avait été lourdement suspendu et avait manqué la dernière édition du Tour. L'UCI – qu'on a connu moins sévère pendant les années Armstrong – n'avait pas cru à son histoire de steak empoisonné. Cet épisode a donné à l'Espagnol des envies de revanche. Moins calculateur que Froome, Contador court parfois à l'instinct. Ses attaques aériennes en haute montagne sont toujours spectaculaires. Parisdepeches.fr se mouille et en fait son favori. Certes, Contador n'est pas régulier en contre-la-montre, certes il a toujours été dominé par Froome cette saison. Mais le Castillan, 30 ans cette année, a déjà remporté deux – ou trois – Tours. Une victoire cette année récompenserait son panache à la Bahamontes. On salive d'avance en pensant au duel qui l'attend face au froid leader de la Sky. Et puis le Tour sans entendre Thierry Adam s'exclamer : «Attaque d'Alberto Contador sur la droite de la route !», ce ne serait pas vraiment le Tour...

 

Cadel Evans, opération reconquête

 

Les belles années semblent bien derrière le sympathique Australien. L'an dernier, il avait fini septième et on l'avait parfois vu en grande difficulté, incapable de suivre les meilleurs et de défendre son titre – remporté en 2011. Cadel Evans n'est pas ce qu'on peut appeler un coureur offensif. Lorsqu'il est en forme il se contente de suivre, au train, assis sur sa selle. Difficile de faire vibrer les téléspectateurs avec une telle stratégie. Mais ses fringales et ses coups de sang en font un coureur singulier et attachant. Cependant, ses défaites en contre-la-montre – sa spécialité – dans le Giro face à Nibali n'augurent pas forcément d'un très bon Tour 2013 pour le leader de la BMC... qui affirment cependant que son équipe est meilleure qu'en 2011, l'année de son sacre.

 

Andy Schleck, vrai grimpeur dans une mauvaise passe

 

Le Luxembourgeois, chacun en conviendra, constitue la grande inconnue de ce Tour. Après avoir manqué les deux précédentes éditions, pour méforme, le coureur est de retour et aura tout à prouver. Justement, on a souvent reproché à ce grimpeur de classe de manquer d'ambition en course. Cette année, Andy n'a rien à perdre. On connaît son élégance en haute montagne. À lui de l'utiliser pour surprendre les favoris. Surtout, Schleck va devoir convaincre contre la montre... ce qu'il n'a jamais réussi à faire sur le Tour. L'absence de Franck, son frère, sur la route du Tour cette année, pourrait bien débrider ce coureur qui a trop souvent réglé sa course sur celle du frangin. Mais Andy semble hors de forme : il a rarement vu l'arrivée des courses auxquelles il a participé cette année.

 

Tejay Van Garderen, des années devant lui

 

Le jeune coéquipier de Cadel Evans a fait forte impression l'an passé. Finissant 5e du général, il avait endossé le maillot blanc sur les Champs-Elysées. Un peu jeune pour être un vrai favori cette année – l'américain a 24 ans... – il semble chaque année s'affirmer un peu plus dans le peloton. De son état de forme en juillet pourrait dépendre la stratégie des BMC et Evans pourrait bien rouler à son service. Armstrong a fait de Van Garderen son chouchou. Le jeune coureur se passerait sans doute bien de ce parrainage embarrassant.







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