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SportHebdo : être présent au bon moment

Publié le  Par Un Contributeur

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En sport, l’essentiel, c’est d’être présent au bon moment et de ne pas mélanger les objectifs. D’être à l’heure, quoi… comme le dit la chronique hebdo de Jacques-Henri Digeon.

Renaissance. Il y a quatre ans à Garmisch, attendu pour l’or, il avait été au rendez-vous du slalom des Mondiaux. Mais depuis, plus rien. Pas une perf, pas un podium et encore moins de JO à Sotchi. Accusés, le genou, l’épaule, le dos et de nouveau le genou…Quatre ans de galère pour Jean-Baptiste Grange jusqu’à… dimanche. Et cette extraordinaire renaissance sur la piste de Beaver Creeek avec le cinquième chrono de la première descente et l’explosion en deuxième manche, poussant même l’imbattable Hirscher à enfourcher et à perdre ses illusions. Les grandes équipes ne meurent jamais, les grands champions non plus. Jean-Baptiste Grange s’est reconstruit, certain qu’il avait encore sa place dans le grand cirque blanc. A force de courage et de patience, et d’y croire toujours…
 

 

Impatient. C’était en conférence de presse d’avant-journée de L1. Un impatient journaliste se projetait déjà sur le PSG-Chelsea de ce mardi. Peut être avait-il oublié que le SM Caen, hôte samedi après-midi du Parc des Princes, restait sur une très belle série et que tout lui souriait depuis la trêve (12 points,11 buts). Laurent Blanc, lui, qui avait bien le parcours des Normands en tête, et fort de ne pas mettre la charrue avant les boeufs et du respect pour ses adversaires, répondit brièvement qu’ « avant Chelsea, il y a Caen. ». Prémonition ? En tout cas, après le 2-2 du Parc et cette incroyable galère parisienne (le PSG a fini à neuf), l’impatient aura vérifié que le sempiternel « On joue les matches les uns après les autres » prenait pour une fois tout son sens ! A mardi soir, donc…
 

 

Si… S’il y avait d’abord une volonté de construire plutôt que de défendre, s’il n’y avait pas autant de ballons rendus à l’adversaire, s’il n’y avait pas eu autant d’en-avant, s’ils jouaient plus en confiance, s’ils étaient aussi plus patients, s’ils avaient concrétisé leur premier temps fort, s’ils étaient moins prévisibles et moins frileux en attaque, si l’enthousiasme avait duré plus que vingt minutes en fin de match… Et si Lopez n’avait pas manqué une pénalité et la transformation, si Bastareaud avait moins porté le ballon et été moins « rentre dedans », si Papé n’avait pas pris un carton, si Kockott et Speeding avaient été moins transparents… la France aurait pu gagner à Dublin (11-18). Mais ça ira mieux dans sept mois en Coupe du monde… Si, si, si, puisque Saint-André vous le dit !
 

 

Unique. C’est raconté dans L’Equipe et ça vaut son pesant d’euros. Sollicité par le quotidien sportif pour donner son avis au soir du dimanche 8 février sur le choc au sommet de L1 entre Lyon et le Paris SG, Guy Roux, l’emblématique entraîneur de la grande équipe d’Auxerre, réputé pour son côté économe, était injoignable à la fin du match. On imagine l’impatience du journaliste chargé de recueillir l’analyse du technicien. Jusqu’à ce que ce dernier contacte enfin, mais brièvement, la rédaction en demandant …qu’on le rappelle ! Ce n’est pas qu’il n’avait plus de forfait ou que la batterie de son portable était vide. Non, tout simplement, il préférait qu’on l’appelle… « sinon, c’est moi qui vais payer » ! L’homme au bonnet est décidément impayable! Non mais, faut pas gâcher…
 

 

Nouvelles. On en a parlé dans nos précédentes chroniques. Voilà de leurs nouvelles. Robert Pires, 41 ans, est le dernier champion du monde 98, encore en activité. Après avoir « kiffé » en Inde à l’automne (pour 600.000 euros), il s’entraîne à Arsenal avant peut-être un dernier bonus indien. Steffon Armitrage, lui, était convoqué en correctionnelle suite à une bagarre dans un restaurant. Le rugbyman anglais de Toulon, qui dit ne se souvenir de rien (ça en dit long sur son état ce soir là), risque six mois avec sursis et 5000 euros d’amende. Reste Ben Arfa. Interdit de jouer à Nice et donc de retrouver la L1, il a pensé aux Etats-Unis, mais aurait des touches avec la Chine. Et puis, ça va (un peu) mieux pour notre intello du tennis : Gilles Simon a battu Murray à Rotterdam… avant de se prendre une fessée par Berdych. A bientôt !
 







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