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SportHebdo : la France qui brille

Publié le  Par Un Contributeur

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Une France qui brille, des footballeurs lyonnais qui s'affirment, des internationaux qui s'interrogent et des révélations qui interpellent : on trouve de tout dans la semaine sportive. Par Jacques-Henri Digeon.

 
 
Tableau. Quel week-end ! Des athlètes en or à Prague avec un nouveau titre européen pour Renaud Lavillenie et une barre à 6,04m, un triplé des hurdlers au 60 mètres haies et le titre pour le 4X400 féminin ! En Finlande, un extraordinaire doublé de Marie Dorin aux Mondiaux de biathlon victorieuse sous les bourrasques de neige et de vent samedi du sprint et encore en or dimanche en poursuite, cela seulement cinq mois après la naissance de la petite Adèle ! Un énorme succès de Sébastien Ogier sur les routes en terre du Mexique après celles enneigées de Suède ! Un fantastique record du monde du 20 km pour l’inusable marcheur Yohann Diniz. Et sans oublier « nos » tennismen qui ont remarquablement évité le piège allemand au pemier tour de Coupe Davis, Simon, Monfils, Benneteau et Mahut tournant ainsi définitivement la page de la triste finale de novembre. C’est la France qui brille ! 
 
Patron. Une décevante défaite à Lille la semaine dernière,  l’affaire Fékir (lire ci-dessous) et de soi-disant tensions internes, autant de soucis qui  allaient déstabiliser l’Olympique Lyonnais. Et bien non ! La meilleure réponse que les Lyonnais pouvaient donner à leurs adversaires après cette mauvaise passe de cinq matches sans victoire et ces soucis de club, on l’a eue dimanche soir dans l’Hérault : les Lyonnais ont explosé (5-1) leurs hôtes de Montpellier grâce à l’efficacité retrouvée de Lacazette et au talent de Fékir qui avait laissé ses interrogations d’avenir au vestiaire. Après le succès réaliste (4-1) du PSG contre Lens au Parc et celui de l’OM qui a atomisé Toulouse (6-1), le trio de tête se tient en quatre points et  promet une belle empoignade pour les dix dernières journées de championnat. Mais en attendant, le patron de la L1, c’est bien  Lyon !
 
Imbroglio. C’est l’histoire d’un footballeur de 21 ans né à Lyon et formé à l’Olympique Lyonnais. Et c’est une histoire, que dis-je, un imbroglio, dont le foot « raffole ». Nabil Fékir, révélation de la L1 avec la jeune classe lyonnaise, est franco-algérien. Et c’est cette double nationalité qui pose problème. L’Algérie voudrait le voir choisir les Fennecs (sélection nationale) et la France aimerait bien le mettre en Bleu. Du coup, tout le monde s’en mêle et croit savoir: Christian Gourcuff, sélectionneur de l’Algérie, l’aurait contacté, Deschamps l’aurait pré-convoqué,  la fédération algérienne aurait son accord… Sans parler des agents et autres  intermédiaires ou de sa famille qui doivent  y aller de leurs plus ou moins bons conseils mais en tous cas… intéressés ! Mais qu’on le laisse donc tranquille ! Bon cela dit, ce serait bien qu’on le garde « chez nous » !
 
Fibre. C’est parti ! Le feuilleton annoncé dans notre chronique du 5 janvier concernant Joachim Noah vient de débuter. Interrogé par L’Equipe (édition du 4 mars), le pivot des Chicago Bulls laisse planer le doute sur sa participation au championnat d’Europe en septembre prochain. Et d’avouer qu’il ne va «  pas mentir » et que « l’équipe de France, c’est une super expérience, mais ça n’a jamais été ma priorité ». Une déclaration qui a le mérite d’être claire. On peut comprendre que le rejeton du grand Yannick se sente plus Américain que Français , « New-york, c’est chez moi, c’est ma ville ». Et pour cause, il y est né. Mais si les Bleus ne l’attirent pas plus que ça, qu’il n’a pas la fibre tricolore, qu’il le dise une bonne fois pour toutes. Il y a des jeunes (Gobert, Ajinca, Lauvergne…) qui jouent eux aussi aux Etats-Unis et qui n’attendent que ça, un maillot bleu. 
 
Alerte. Le monde de l’ovalie est en ébullition. Pas pour l’équipe de France ( !) mais pour le livre de Pierre Ballester, Rugby à charges, qui décrit des pratiques de dopage dans le rugby. Et d’évoquer la prise d’amphétamines dans les années 80 et maintenant d’anabolisants et autres produits augmentant la masse musculaire et la résistance physique. Le journaliste prend bien garde de prévenir que ce dopage n’a rien à voir avec celui, organisé, du cyclisme des années 90. Et les rugbymen (joueurs et dirigeants) d’être scandalisés, de nier farouchement, d’être blessés dans leur honneur, etc… Ça pourrait rappeler l’omerta des cyclistes… Ballester dit seulement vouloir alerter le rugby contre un professionnalisme ouvert à tous les intérêts et toutes les dérives. Mieux vaut prévenir que guérir. Et rappelons qu’avec L.A. Confidentiel Ballester avait été le premier à dénoncer le système Armstrong…






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