Faits divers Paris (75)

52 kilos de cocaïne disparus de la préfecture de police de Paris

Publié le  Par Raphaël Didio

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Flickr - Jeanne Menjoulet

52 kilos de cocaïne ont disparu du coffre des scellés des services de la Brigade des stupéfiants au sein de la Préfecture de Police de Paris. Une enquête est ouverte.

C’est Le Parisien qui révèle cette surprenante disparition. 52 kilos de cocaïne se sont évaporés du coffre des scellés des services de la Brigade des stupéfiants au sein de la Préfecture de Police de Paris. Des policiers de l’inspection générale de la Police nationale (IGPN), la police des polices – les fameux bœuf-carottes – étaient présents au 36 quai des Orfèvres jeudi soir suite à l’ouverture d’une enquête. A l’aide de chiens spécialisés dans la recherche de drogue, une fouille a été opérée et devait se poursuivre une partie de la nuit « si nécessaire ».


Cette large quantité de drogue avait été saisie par les policiers le 4 juillet dernier dans les XVIIIe et XIXe arrondissements de Paris lors du démantèlement d’un réseau de trafiquants alimentant la région parisienne. La valeur de ce joli lot est estimée à 2,5 millions d’euros et a été vu pour la dernière fois dans les locaux de la Préfecture de police le 23 juillet dernier avant de disparaître mystérieusement. Des policiers ont signalé cette disparition jeudi dans l’armoire à saisie de la brigade des stupéfiants et l’IGPN a été immédiatement saisie. Peu avant 22 heures hier soir, aucune interpellation n’était à signaler « à ce stade ». La préfecture de police de Paris, dont dépend le « 36 », a bien confirmé l’affaire dans un communiqué diffusé dans la soirée.


Deuxième affaire en quelques mois pour le « 36 »


« Informé de la disparition de 51 kg de scellés de cocaïne à la brigade des stupéfiants » de la PJ parisienne, « et parallèlement à l'enquête judiciaire ouverte par le parquet de Paris, le préfet de police a immédiatement saisi l'IGPN d'une enquête administrative ». « Cette enquête portera sur le respect des règles applicables en matière de gestion des scellés dans les locaux de cette brigade et d'une manière générale sur le site du "36 quai des Orfèvres" », a déclaré la préfecture, anticipant d'éventuels développements potentiellement lourds de conséquences. « Si les enquêtes (...) démontrent que la loi a été enfreinte » et « que des manquements aux règles déontologiques ont été commis, des sanctions très fermes seront immédiatement prises ».


C’est donc la seconde affaire en quelques mois qui ébranlent le 36 quai des Orfèvres. En avril dernier, quatre policiers de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), l'« antigang », installé tout près de la brigade des stupéfiants, avaient été interpellés. Ils sont soupçonnés d’avoir violé une Canadienne de 34 ans dans leurs locaux mêmes. Deux d’entre eux ont été mis en examen pour viol en réunion et ont été placés sous contrôle judiciaire. Un troisième a été entendu sous le statut de témoin assisté par un juge d’instruction. Enfin, l’un des mis en examen a reconnu une relation sexuelle avec la plaignante, tout en soutenant qu’elle était consentante. 







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