Législatives : François Delapierre, ce candidat Front de Gauche qui peut remporter une circonscription socialiste.

Il est un bon espoir pour le Front de Gauche, un des candidats dont on estime possible qu’il entre à l’Assemblée nationale l’été prochain. Ancien directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, conseiller régional d’Ile-de-France et ancien adhérent du Parti Socialiste, François Delapierre est le candidat dans l’Essonne qui peut ravir une circonscription (10^e) naturellement à gauche.

Diplômé de Sciences Po Paris et spécialisé en sociologie, François Delapierre est un proche de Jean-Luc Mélenchon depuis de nombreuses années et durant les années 1990 il s’est lui aussi intéressé au combat contre le Front National, aux côtés d’Alexis Corbière, un autre proche de Mélenchon. Membre du cabinet politique de ce dernier quand il entre dans le Gouvernement de Lionel Jospin en tant que ministre délégué à l’enseignement professionnel, François Delapierre suivra la même voie que l’ancien sénateur socialiste en s’opposant lui aussi au traité constitutionnel européen de 2005, avant de quitter le PS en même temps pour fonder le Parti de Gauche en 2008.

Cette année l’homme concourt donc aux élections législatives, dans la 10^e circonscription de l’Essonne, celle laissée par le socialiste Julien Dray à son ancien pote Malek Boutih, après un parachutage de ce dernier dans la région quelque peu chaotique, et rejeté par une partie des militants à la base. Pour cette raison, entre autres, François Delapierre estime que ses chances le 10 juin sont bonnes, et d’ailleurs, c’est le trublion de la gauche en personne, Jean-Luc Mélenchon, qui est venu lui apporter son soutien le 29 mai dernier, pour un meeting à Viry-Chatillon.

S’inscrivant dans la droite lignée de ce que fut le programme présidentiel de son ancien candidat, François Delapierre, comme beaucoup d’autres candidats du Front de Gauche, insiste plus particulièrement sur le « partage des richesses », concept qui fut à la base de la campagne de Jean-Luc Mélenchon et se décrit lui-même comme « un député qui assure à gauche ». Coup de pied presque implicite au Parti Socialiste avec qui, dans la circonscription, les relations sont tendues