Hauts-de-Seine (92) Politique

Suppression de certains hebdomadaires à la médiathèque de Puteaux : l'opposition évoque ''un choix politique''

Publié le  Par Gaspar S.

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Médiathèque de Puteaux - Gilles Couteau - Flickr

La médiathèque de Puteaux a décidé de ne pas renouveler ses abonnements à ''Marianne'' ou au ''Nouvel Observateur''. Pour l'opposition municipale, ce choix constitue ''une décision politique'' et ''une vision unilatérale de la liberté de la presse''.

C'est le site internet des Verts de Puteaux qui a dévoilé l'information. La municipalité UMP de la ville des Hauts-de-Seine aurait décidé de ne pas renouveler plusieurs de ses abonnements à des revues hebdomadaires généralistes. Toutes affichent une sensibilité que l'on peut classer à gauche. Marianne, Le Nouvel Observateur et Le Monde magazine vont disparaître des rayons. Le Point, Le Figaro magazine ou Valeurs actuelles, classés à droite, ont vu leurs abonnements renouvelés.

 

Contacté par ParisDepeches.fr, Christophe Grébert, élu Modem de Puteaux, évoque «un choix politique» de la municipalité en place – avec laquelle il entretient des relations particulièrement mauvaises. «Ce n'est pas pour faire des économies, c'est une décision politique», assure-t-il. Il poursuit : «C'est en plus une insulte à l'intelligence des Putéoliens. La municipalité estime-t-elle que tous les habitants sont de droite et qu'ils ne lisent que des hebdomadaires classés à droite ?»

 

«Micros coupés»

 

Le groupe EE-LV de Puteaux décrit lui «une vision unilatérale de la liberté de la presse et un acte tellement visible et partisan qu’il en devient risible ; s’il n’était grave». «De qui ou de quoi a peur la majorité ? De voir quelques affaires concernant la mairie et la maire en place s’afficher sur les couvertures de ces magazines pendant une campagne des municipales qui s’annonce très difficile…pour cette majorité ?» s'interrogent les Verts.

 

En outre, Christophe Grébert prend la défense du personnel de la médiathèque qui, lui, «fait son travail de manière neutre» et qui n'a «pas eu le choix» face à une décision attribuée à la maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud. Cette dernière avait défrayé la chronique en octobre 2011 en faisant acheter, selon la presse, tous les exemplaires du Canard enchaîné vendus dans sa ville par le personnel municipal. Le journal révélait que l'édile possédait un compte à l'étranger.

 

Christophe Grébert, qui dénonce les dépenses excessives de la municipalité en frais de représentation, insiste également sur le climat compliqué qui règne au conseil municipal : «Les micros sont régulièrement coupés alors que l'orateur n'a prononcé que quelques mots (…). Le volume du micro de la maire est très supérieur à celui des micros de l'opposition.» Il décrit une majorité municipale qui «a un problème avec la pluralité».







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