Essonne (91) Société

Meurtres dans l’Essonne : enquête sur la moto utilisée dans la tuerie et grève de la faim pour le premier suspect

Publié le  Par Julie Catroux

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L’homme mis en examen pour le premier meurtre dans l’Essonne a entamé une grève de la faim et devrait être entendu aujourd’hui par le juge d’instruction. Pendant ce temps, les enquêteurs continuent leurs investigations sans relâche, en intensifiant leurs recherches sur la moto du tueur.

 

Michel C., détenu à Fleury-Mérogis et soupçonné d’avoir tué Nathalie D. le 27 novembre 2011, devrait être entendu aujourd’hui par le juge d’instruction d’Evry. Il sera questionné sur l’arme utilisée, qui revient sur les quatre crimes. Après avoir reconnu en garde à vue, l’assassinat de la jeune femme de 35 ans, avec qui il a eu une relation amoureuse, l’homme est revenu sur ses déclarations. Afin de clamer son innocence, le suspect présumé a entamé une grève de la faim. « Je suis complètement découragé, je suis innocent depuis le premier jour », écrit-il dans des courriers. Considéré par certains comme « mythomane », il n’aurait « il est incapable de faire un truc pareil » assure Antonio, un de ses amis.

Alors que l’homme de 46 ans, suspecté du premier meurtre est en détention provisoire depuis le mois de novembre, il n’a pu commettre les trois autres crimes qui endeuillent le département. Pour tenter d’élucider cette tragédie, les enquêteurs concentrent leurs recherches sur la moto utilisée dans cette tuerie. Après le meurtre de la quadragénaire jeudi dernier, le tueur a pris la fuite au guidon d’une Suzuki modèle GSX-R 750 ou 1000, bleu et blanc, avec un R rouge sur le carénage.Toutefois, « un doute subsiste sur le modèle » confie un proche de l’affaire. « En terme de carénage, ces deux motos se ressemblent beaucoup. Des demandes ont été lancées sur l’ensemble du territoire  pour savoir si un des deux roues correspondant à celui du tueur a été impliqué dans un délit quelconque ».

Depuis samedi, un numéro vert (0 800 33 60) ainsi qu’une adresse mail ( n791@interieur.com) ont été mis en place afin de signaler la présence de cette moto aux enquêteurs. Ces derniers ont reçu plusieurs dizaines d’appels mais aucun n’a permis pour le moment de retrouver le deux roues du suspect. 







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