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La maire de Saint-Ouen (93) reçue par B.Hortefeux ce soir

Publié le  Par Paris Dépêches

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Ministère de l'Intérieur, place Beauvau

Samedi, deux hommes étaient abattus cité Arago à Saint-Ouen (93). En juillet dernier, un individu avait subi le même sort dans la même ville. D'après la municipalité, Jacqueline Rouillon, maire PCF de Saint-Ouen, se rendra au ministère de l'Intérieur ce soir à 20h pour faire le point sur les mesures à prendre pour lutter contre la drogue.

Dimanche dernier, des élus et des centaines d'habitants, audoniens, se réunissaient autour du maire de Saint-Ouen, 24 heures après le meurtre de deux jeunes hommes dans la cité Arago. Le drame semble lié au trafic de drogue. En juillet, un premier individu, un jeune homme aussi, avait déjà été tué dans la même ville... Indignation et mobilisation : dès dimanche, Jacqueline Rouillon la maire, mais aussi le maire de Saint-Denis (93) Didier Paillard, et le président de la communauté d'agglomération Plaine commune (93) Patrick Braouezec, demandaient une entrevue avec le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux. Cette rencontre aura bien lieu ce soir, mardi 29 septembre, place Beauvau (8ème arr.) à 20h. Le député PS de Saint-Ouen, Bruno Le Roux, réclame "la création de deux missions d'information, dont l'une sur la répartition des effectifs de police nationale sur le territoire". Le trafic de drogue, les effectifs de police, autant de sujets qui seront bien entendu à l'ordre du jour de la rencontre de ce soir.

Colère

"Jamais notre ville n’a été confrontée à une telle escalade de violence et au développement de zones de non-droit au grand jour dans certains de nos quartiers" constate Jacqueline Rouillon dans un communiqué. Elle ajoute que "cela fait des mois que nous alertons le Préfet, la Police Nationale. Nous avons souligné que la situation s’aggravait de jour en jour. Nous n’avons pas été entendus". "Cela suffit ! C’est insupportable ! La loi de la violence ne régnera pas à Saint-Ouen. Les trafics de stupéfiants et les agissements de bandes mafieuses doivent être bannis de notre ville." La colère également du côté des habitants de la cité Arago où ont eu lieu les meurtres. Lundi 28 septembre, des dizaines d'entre eux se sont réunis près du RER pour manifester leur inquiétude.







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