Assange : l'Equateur lance un avertissement à la Grande-Bretagne.

Le rapport de forces s'intensifie entre l'Equateur et la Grande-Bretagne sur le sujet épineux du fondateur de Wikileaks, Julien Assange, voulu par la Suède pour un crime sexuel et les Etats-Unis pour la divulgation de documents militaires secrets, et actuellement réfugié dans l'ambassade de l'Equateur à Londres. Or, ce week-end, le pays d'Amérique du sud a reçu le soutien de plusieurs pays d'Amérique du Sud comme le Vénézuela, Cuba et le Nicaragua.

Ces pays ont averti la Grande-Bretagne qu'une arrestation d'Assange à l'intérieur même de l'ambassade "aurait de graves conséquences dans le monde entier". "Nous refusons les mesures intimidatrices proférées par les porte-parole du Gouvernement du Royaume-Uni parce qu'elles violent les principes de souveraineté et d'intégrité territoriale des nations" déclare le ministre des affaires étrangères de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA).

Si le ministre britannique des affaires étrangères a démenti la possibilité d'une intrusion des forces de police dans l'ambassade pour arrêter Assange, le président equatorien n'en a pas moins dénoncé ce week-end "les menaces grossières de la Grande-Bretagne".