Monde Economie

L'Europe veut davantage de précisions sur l'étude OGM du Pr Seralini.

Publié le  Par Jennifer Declémy

image article

L'autorité européenne de sécurité des aliments a demandé hier davantage de précisions à l'étude du Pr Seralini sur les OGM sous peine de la rejeter.

Bruxelles juge l'étude du Pr Seralini d'une précision scientifique insuffisante et demande au chercheur davantage d'informations sur son étude sur les OGM, qui fait beaucoup de bruit en France, sous peine de la rejeter.

 

"Sans ces éléments, il est peu probable que l'étude se révèle fiable, valide et de bonne qualité" relève l'autorité européenne de sécurité des aliments qui précise aussi que l'examen préliminaire qui a eu lieu hier "constitue la première étape d'un processus qui se déroulera en deux phases. Une seconde analyse, plus complète, sera publiée d'ici à la fin octobre 2012".

 

Le Pr Seralini ne veut pas lui fournir davantage d'informations à l'Union européenne et a déclaré "nous attendons qu'ils fournissent ceux qui ont permis d'autoriser cet OGM et ce pesticide en particulier mais aussi les autres OGM". Pourtant, pour l'EFSA, "l'article est d'une qualité scientifique insuffisante pour être considéré valide pour l'évaluation des risques. La conception, le système de rapport de données et l'analyse de l'étude, tels que présentés dans le document, sont inadéquats".







Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prevenir des réponses

reactionsvos réactions (3)

avatar

Gros

05/10/2012 11:59

L'EFSA demande des informations complémentaires à Séralini pour pouvoir juger plus complètement de la validité de l'étude.

Séralini pose comme préalable que l'EFSA lui donne des informations sur d'autres études précédentes, pour qu'il puisse juger de la validité de ces autres études.

A priori, ça paraît symétrique, non ?

Ben non car l'EFSA est payée par nos impôts pour évaluer les études scientifiques, donc la demande de l'EFSA est conforme à sa mission de service public.

En revanche, je ne crois pas que Séralini ait une quelconque responsabilité publique officielle pour juger des études des autres. Donc, sa demande préalable n'a aucune justification légale.

Il cherche juste à gagner du temps, car je pense qu'il finira par donner ses résultats bruts, après avoir fait attendre tout le monde.

Pendant ce temps, on parle de lui, il peut continuer à instiller le doute avec son étude et vendre son bouquin.

RépondreSignaler un abus

Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prévenir des réponses

avatar

Anonymous

05/10/2012 11:59

L'EFSA demande des informations complémentaires à Séralini pour pouvoir juger plus complètement de la validité de l'étude.

Séralini pose comme préalable que l'EFSA lui donne des informations sur d'autres études précédentes, pour qu'il puisse juger de la validité de ces autres études.

A priori, ça paraît symétrique, non ?

Ben non car l'EFSA est payée par nos impôts pour évaluer les études scientifiques, donc la demande de l'EFSA est conforme à sa mission de service public.

En revanche, je ne crois pas que Séralini ait une quelconque responsabilité publique officielle pour juger des études des autres. Donc, sa demande préalable n'a aucune justification légale.

Il cherche juste à gagner du temps, car je pense qu'il finira par donner ses résultats bruts, après avoir fait attendre tout le monde.

Pendant ce temps, on parle de lui, il peut continuer à instiller le doute avec son étude et vendre son bouquin.

RépondreSignaler un abus

Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prévenir des réponses

avatar

walter benjamin

05/10/2012 21:51

Bravo monsieur Séralini : Nous, citoyens français, nous voulons savoir sur quelles études repose l’autorisation du maïs OGM Monsanto par l’Efsa . Quand on sait que la pomme de terre OGM Amflora a été autorisée après une étude sur CINQ RATS sur trois mois, oui vous avez bien lu sur CINQ RATS , on voudrait savoir sur quelles études repose l’autorisation de maïs OGM Monsanto . Employés de l’Efsa , copiez les documents clés sur des clés USB, et envoyez le tout à la presse ,ces gens doivent être démasqués. Monsanto n’a plus rien à voir avec la science depuis longtemps, ils ne recherchent que des positions de monopole qui interdisent pour la première fois de l’histoire à un agriculteur de replanter sa récolte qu’il a pourtant produite de ses mains. Autoriser un monopole sur les semences est une folie pure.Leur argent leur permet d’écarter tous les obstacles .Savez vous qu’aux Etats Unis il n’y a pas de tests sur les OGM,ils ont réussi à les faire passer pour des produits naturels…..Qui se rappelle de Pusztai un chercheur mondialement respecté en toxicologie qui avait fait une étude sur un OGM qui prouvait sa grande toxicité : ses ordinateurs avaient été saisis, il avait été renvoyé sur le champ ,son étude détruite ,une honte absolue. Ces gens n’ont rien à voir avec la science.

RépondreSignaler un abus

Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prévenir des réponses

avatar

Anonymous

05/10/2012 21:51

Bravo monsieur Séralini : Nous, citoyens français, nous voulons savoir sur quelles études repose l’autorisation du maïs OGM Monsanto par l’Efsa . Quand on sait que la pomme de terre OGM Amflora a été autorisée après une étude sur CINQ RATS sur trois mois, oui vous avez bien lu sur CINQ RATS , on voudrait savoir sur quelles études repose l’autorisation de maïs OGM Monsanto . Employés de l’Efsa , copiez les documents clés sur des clés USB, et envoyez le tout à la presse ,ces gens doivent être démasqués. Monsanto n’a plus rien à voir avec la science depuis longtemps, ils ne recherchent que des positions de monopole qui interdisent pour la première fois de l’histoire à un agriculteur de replanter sa récolte qu’il a pourtant produite de ses mains. Autoriser un monopole sur les semences est une folie pure.Leur argent leur permet d’écarter tous les obstacles .Savez vous qu’aux Etats Unis il n’y a pas de tests sur les OGM,ils ont réussi à les faire passer pour des produits naturels…..Qui se rappelle de Pusztai un chercheur mondialement respecté en toxicologie qui avait fait une étude sur un OGM qui prouvait sa grande toxicité : ses ordinateurs avaient été saisis, il avait été renvoyé sur le champ ,son étude détruite ,une honte absolue. Ces gens n’ont rien à voir avec la science.

RépondreSignaler un abus

Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prévenir des réponses

avatar

Gros

06/10/2012 16:55

@walter benjamin
Il y a aussi des citoyens français qui comprennent que les études de Séralini sont juste bidon. Ils en ont marre des menteurs professionnels qui désinforment le public pour développer leur business anti-OGM. Vous avez le droit de défendre des manipulateurs, même éventuellement avec sincérité, mais sachez qu'au final, les citoyens français et européens sont plus subtils que vous ne l'imaginez et sauront faire le tri.

RépondreSignaler un abus

Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prévenir des réponses

avatar

Anonymous

06/10/2012 16:55

@walter benjamin
Il y a aussi des citoyens français qui comprennent que les études de Séralini sont juste bidon. Ils en ont marre des menteurs professionnels qui désinforment le public pour développer leur business anti-OGM. Vous avez le droit de défendre des manipulateurs, même éventuellement avec sincérité, mais sachez qu'au final, les citoyens français et européens sont plus subtils que vous ne l'imaginez et sauront faire le tri.

RépondreSignaler un abus

Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prévenir des réponses





Commande de vin

Vêtements bio

retour menuRetour au menu

© 2013 AMLCF - Réalisation : NokéWeb