France Sport

Vélos à moteur : Phil Gaimon clashe le sport cycliste

Publié le  Par Fabrice Bluszez

image article

Phil Gaimon

Tranquille, depuis Los Angeles (Etats-Unis), le coureur cycliste américain Phil Gaimon attend les retombées de son livre de mémoires. Il y accuse Cancellara d'avoir utilisé un vélo à moteur.

Cette fois, c'est trop, l'Union cycliste internationale a annoncé jeudi 9 ouvrir une enquête sur la présence de moteurs électriques dans les vélos des cyclistes sportifs. Jusqu là, on n'avait découvert qu'un cas au Mondial de cyclo-cross en 2016 et un autre en Dordogne en octobre 2017. Et un doute : au tour d'Italie 2014, Ryder Heisjedal est tombé mais la roue de son vélo a continué à tourner seule fort longtemps.

Le livre de Phil Gaimon, "Living the pro cycling dream" contient quelques lignes accusatrices.


Comme d'autres, Phil Gaimon a été surpris par la performance du coureur suisse Fabian Cancellara dans plusieurs courses. Ouest-France a traduit ce passage :
 

« Quand on regarde les images, ses accélérations ne sont pas du tout naturelles. Il avait probablement un moteur […] Je n’y croyais pas jusqu’à ce que j’entende ses anciens coéquipiers parler de courses où Cancellara avait son propre mécanicien, son vélo était tenu séparé des autres... Je ne vais pas donner de noms mais dans le cyclisme pro, tout le monde dit, oui Cancellara avait probablement un moteur à certains moments… »


 


Cyrille Guimard doute aussi


Une des courses qui posent problème, c'est le Tour des Flandres 2010. Dans le mur de Grammont, une terrible montée, Cancellara semble tout effectuer sans se lever de sa selle. Même Cyrille Guimard, devenu sélectionneur de l'équipe de France, a un gros doute et le dit à Ouest-France :
 

« Quand on prend l’ascension du Mur de Grammont, entre deux points A et B considérés comme les plus difficiles, l’ascension de Cancellara ce jour-là est énorme. Quand Boonen et les autres vainqueurs du Tour des Flandres les années précédentes mettaient aux alentours de 25-26 secondes pour grimper cette distance-là, le Suisse, lui, ne l’a escaladée qu’en 19 secondes !


« En plus, il n’était pas debout sur son vélo et a continué son effort après et a gagné la course, alors qu’il restait 15 kilomètres ! Gagner sept secondes sur une montée aussi courte, avec une pente de 13 %, c’est monstrueux, non ? Il devait développer une puissance de 700-800 watts ! C’est dur mais possible ; mais avouez que ce serait quand même très difficile d’enchaîner sur quinze bornes à fond derrière. »


Sur le sujet, une autre vidéo dans laquelle le coureur Jacky Durand exprime lui aussi des doutes.
 







Réagir

Si vous souhaitez voir votre commentaire apparaître directement sur le site sans attendre la validation du modérateur, veuillez vous identifier ou créer un compte sur le site Paris Dépêches.


Publier le commentaire

Me prevenir des réponses




Commande de vin

Vêtements bio

retour menuRetour au menu

© 2013 AMLCF - Réalisation : NokéWeb