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SportHebdo : à Paris, c’est pas Plus belle la vie

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

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PSG

Rabiot, Neymar, Areola… c’est le PSG qui vit au rythme des feuilletons genre ‘’Plus belle la vie’’ ou autre soap... A part ça, des commentateurs télé pas franchement pros, des cocoricos qui font du bien et les bonnes phrases de l’affaire Neymar. L’actualité sportive vu d’un autre œil…

Si j’étais supporteur du Bayern, de la Juventus ou de Liverpool, voire du Real et même du Barça, je rigolerais bien. Franchement, le PSG fait tout pour être la risée de l’Europe. D’abord, on ne pourra pas oublier l’épisode de la débâcle historique de Barcelone en 2018 et une saison plus tard, la sortie désolante de la Ligue des champions face aux ‘’réservistes’’ de Manchester United victorieux au Parc grâce à deux buts de dernières minutes. On n’oubliera pas non plus les démêlées sportivo-contractuelles d’Adrien Rabiot mis à l’écart et empêché de jouer plusieurs mois ; mais même si le garçon a un certain caractère, on se demande comment le PSG a pu se passer de ce joueur pendant la plus grande partie de la saison dernière.
Cà, c’est presque digéré… Mais le présent n’est pas plus glorieux. Voilà deux mois qu’on nous ‘’bassine’’ avec le départ de Neymar.  Le Brésilien ne se sent pas bien à Paris… PSG bien sûr. Parce que de la capitale, il en bien profité avec ses frasques people, ses fêtes et pour finir ses rendez-vous coquins qui auraient pu mal se terminer. Et puis, le ‘’Ney’’ comme on l’a surnommé, n’a pas apprécié les traitements que lui ont réservé les défenseurs de Ligue 1. Pauvre petit bonhomme. Tant et si bien que son cœur (et son portefeuille) : s’en sont retournés vers Barcelone. Mais voilà : acheté 222 millions au club catalan il y a deux ans, on imaginait mal le PSG le relâcher pour moins. On a donc eu le droit à tous les montages possibles et imaginables : des (centaines de) millions avec des joueurs en échange, une inimaginable proposition de prêts pour un an avec option obligatoire d’achat ; même que le Brésilien était prêt à mettre 20 millions de sa poche (il en a largement les moyens…) pour faire la différence ; mais c’était illégal… Pour finalement entendre le Brésilien dire qu’il allait donc rester une année de plus à Paris. Au soulagement du PSG peut-être mais qui, dans l’histoire, ne semble jamais avoir été maître du jeu. Pour un club qui se veut grand d’Europe, franchement, ça ne le fait pas…

Et pour finir, le PSG vient de nous livrer un nouvel épisode d’une saga qui lui est chère, celle des gardiens de but. On se souvient que le PSG avait faire venir l’international allemand Trapp… qui n’a jamais convaincu les différents entraîneurs, puis le mythique italien Buffon en fin de carrière, tout cela au détriment d’Alphonse Areola, le pourtant champion du monde n’ayant eu aucune assurance quant à une place de titulaire à Paris. Et bien une fois encore, on se demande à quoi joue le PSG qui va prêter son numéro 1, actuellement numéro 2 des Bleus, au Real Madrid, pour un poste de numéro 2 derrière l’international belge Thibault Courtois, le numéro 2 des Madrilènes, le Costaricain Keylor Navas devenant le titulaire du but à Paris. A Paris, malgré les succès hexagonaux, ce n’est franchement pas plus belle la vie…

Et à part ça. A part ça, L’Equipe, bible quotidienne du sport, se distingue par la justesse de ses analyses, la précision de ses statistique et l’objectivité de ses écrits. Ce qui n’est pas le cas de certains commentateurs de la chaîne du journal  L’Equipe 21. En particulier celui du judo qui, aux récents Mondiaux du Japon a fait preuve d’un incroyable et exaspérant chauvinisme, oubliant son rôle d’observateur pour hurler ses encouragements aux judokas français. Extraits : « Allez mon grand, tu es dans un grand jour », « Allez à toi », « Ne lâche rien », « Allez, allez, ne lui donne rien (à l’adversaire) », on en passe… et on ne vous dit pas le ton désolé, à la limite des larmes, après une défaite d’un Bleu…
A part ça, télévision encore, Denis Brogniart a été particulièrement maladroit dans la présentation du direct de GP de Belgique de Formule 1. Alors que le paddock était encore sous le choc de la mort accidentelle du jeune Anthoine Hubert, le journaliste de TF1 n’a pas eu un mot pour ce drame en rentrant directement dans l’interview sportif de Sebastian Occon ; c’est d’ailleurs le pilote qui a salué la mémoire du jeune espoir. Dis Denis, on n’est pas à Koh Lanta…
A part ça, une bonne moisson de cocoricos. Après quatre années de galère et d’ennuis de santé, Pauline Ferrant-Prévot retrouve les sommets et devient championne du monde de VTT. Cocorico encore avec Nicolas Edet, leader une journée de la Vuelta, et dans le Top 10 après l’étape reine de l’épreuve espagnole. De l’or encore pour Myriam Nicole et Loïc Bruni aux championnats du monde de descente VTT. Autres ‘’Marseillaises’’, celles des judokates Clarisse Agbegnenou, Marie-Eve Gahié et Madeleine Malonga aux mondiaux de judo au Japon, et enfin celle de Vincent Luis, sacré à Lausanne, champion du monde de triathlon.
A part ça, excepté Gaël Monfils en quart de finale à l’Open des Etats-Unis, le tennis français déçoit encore et toujours : Gasquet, Pouille et Paire n’ont pas fait long feu après avoir pourtant fait illusion une semaine avant à Cincinnati. Quant à Tsonga, battu d’entrée par un illustre inconnu, il est sorti du court avec le sourire… et un nouveau look. C’est tout ce qu’il lui reste…

Ils l’ont vraiment dit. Relevés dans L’Equipe de ce lundi 2 septembre, ces (bons) mots qui ont fait l’affaire Neymar. « On a besoin de toi pour regagner la Ligue des champions », texto de Lionel Messi à Neymar avant l’été ; « Je veux des joueurs prêts à tout pour défendre l’honneur du maillot et à s’inscrire dans le projet du club  », de Nasser al-Khelaifi ; « Personne ne l’a obligé à signer ici. Personne ne l’a poussé », du même président du PSG dans un interview à France Football ; « Casse-toi », « Hijo de p… », des supporteurs ultras du PSG lors du premier match de Ligue 1 au Parc des princes contre Nîmes ; et pour finir, « Je vais parler en français. Si certains ne comprennent pas, ils n’ont qu’à prendre des cours », de Leonardo à la mi-juillet au retour (avec une semaine de retard) de Neymar, le directeur sportif rappelant à cette occasion que personne n’était indispensable…
(Sources L’Equipe, Aujourd’hui, sites internet).







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