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SportHebdo : ça fait quand même du bien…

Publié le  Par Jacques-Henri Digeon

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Ils l’ont déclaré sur les terrains et dans les salles, ils l’ont lâché en zone mixte ou en conf’de presse, ils l’ont écrit dans la presse, ils l’ont dit sur les antennes, on l’a vu ou entendu à la télé : l’actualité sportive vue au travers des mots et d’un autre œil.

Deux roues et une victoire. « C’est dur d’avoir été n°4 et d’être n°45. » Ca, c’était juste avant la finale de la FedCup, la Coupe Davis de ces dames. Elle nous avait pourtant bien dit qu’elle lâchait l’équipe de France pour se consacrer à sa carrière individuelle et progresser au classement. Mais ça n’a pas trop bien marché. Du coup, Caroline Garcia a retrouvé les Bleues pour la finale en Australie. Mais pour le plaisir de gagner en individuel, elle devra patienter : parce que deux roues de vélo face à Ashleig Barty, même si c’est la numéro un mondiale, ça marque ! Heureusement, ce week-end de finale lui a finalement souri : victoire en double en duo avec une extraordinaire Cristina Madlenovic (trois victoires en trois matches) et  une nouvelle FedCup dans l’escarcelle des Françaises, la troisième*, désormais coachées par Julien Benetteau, ex-vainqueur de la Coupe Davis, qui sait ce que l’esprit de corps veut dire. Allez, ça fait quand même du bien à un tennis français plutôt moribond ces derniers temps. Et dire que comme celle des hommes, cette compétition va disparaître sous sa formule actuelle. Dommage, parce que même si elles étaient un peu vieillottes, ces duels teintés de chauvinisme et disputés dans des ambiances plus que chaudes avaient du bon. Et nos Bleus et Bleues s’y sont éclatés ! Dommage, vraiment dommage…
*1997, capitaine Noah, victoire 4-1 sur les Pays-Bas ; 2003, capitaine Forget, 4-1 contre les Etats-Unis)


Blacks pas rose « C’est une énorme inquiétude, d’ici cinq à dix ans, si on ne prend pas les choses en main rapidement. On ne peut rien construire de grand sur des fondations qui s’effritent. » Dans le monde de l’Ovalie, ce discours pourrait bien être français tant le Quinze de France ne parvient pas depuis des années à rivaliser avec les autres nations majeures. Mais non ! En fait, cette inquiétude vient de Nouvelle-Zélande. Car là-bas, à l’autre bout du monde, là où le rugby est élevé au rang de cause nationale, au pays des mythiques maillots noir, l’avenir n’est pas rose du côté d’Auckland, Christchurch ou Wellington. Murray Mexted, All Black des années 80, l’affirme dans l’article de Karim Ben-Ismaïl (L’Equipe 5 novembre) : le rugby néo-zélandais est en danger.  Manque de moyens financiers des clubs, surtout les plus petits, baisse de licenciés, des professionnels (moins de 1% des licenciés) chouchoutés au détriment de la base. Mais surtout, l’exode de nombreux joueurs attirés les euros du rugby européen. Beauden Barret, maître à jouer des Kiwis, se serait vu proposer… 2 millions d’euros pour venir en France, révèle l’ enquête du quotidien sportif. Il a refusé. Mais combien d’autres pourraient abandonner le maillot noir pour répondre aux sirènes du vieux mais riche continent … Bon, tout ça, c’est peut-être inquiétant à l’autre bout du monde. Mais franchement, les All Blacks ont encore de belles années devant eux et nous, quand même supporteurs des Bleus, on les envie…


Pur jus. « Ca pourrait s’appeler Coca-Cola ou autre chose. » S’il y en a un qui n’a pas la langue dans sa poche, c’est bien Michel Platini. Silencieux pendant ses années de suspension, il a, semble t-il, l’intention de se rattraper. Les interviewes se succèdent dans la presse et sur les ondes, en l’occurrence ici celle de France Info. Dernière sortie de l’ancien meilleur joueur du monde, qui vaut son pesant de cacahuètes, celle concernant le Paris SG qu’il égratigne avec humour : « Un président qatarien, un directeur sportif brésilien, un entraîneur allemand et un Français dans l’équipe, pourquoi ça s’appelle le Paris Saint-Germain ? » Du Platini pur jus…


Anti-robots. « Les oreillettes, c’est la prime aux watts, aux coureurs téléguidés qui n’ont pas de cerveau. » Ca ne vous évoque rien cette petite phrase ? Comme une description  du cyclisme moderne aseptisé, aux scénarii sans surprise, aux robots sur vélo qui fonctionnent au cardiofréquencemètre. Comme un  certain… Bon allez, vous voyez bien de qui on parle… En tout cas, ce n’est pas le cyclisme tel que Jean-René Bernaudeau le conçoit, lui qui se bat chaque année pour maintenir son équipe au plus haut niveau et qui prêche un cyclisme de ressenti, d’attaque, d’improvisation, quitte à se planter mais ô combien plus vivant et gratifiant pour les coursiers et spectaculaire pour les fans… Le manager dit aussi qu’il faudrait plus d’Alaphilippe dans le peloton. Nous, on dit qu’il faudrait plus de Bernaudeau dans les voitures…


Vite dit, drôlement dit.  « Revenez, ça me ferait plaisir. » Emmanuel Macron l’a dit sur RTL, il aimerait bien que Michel Platini s’investisse dans le football français.  Pas  sûr que "Platoche" qui avait, il y a quelques années, dîné chez Sarkozy avant le vote pour le Mondial au Qatar avec toutes les supputations qui suivirent, suive les conseils du "roi"…
- « Il faut tout faire pour être bien aussi en dehors. Quand je dis tout, c’est tout… » Didier Deschamps ne doute pas du talent de Benjamin Mendy qu’il vient de rappeler en équipe de France. Seulement faut-il que  le joueur ne compte pas seulement sur ses qualités techniques mais pense à s’acheter un comportement et une hygiène de vie en dehors des terrains. T’as compris Ben ?
(Sources : L’Equipe, Le Parisien/Aujourd’hui, sites internet)







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