Violences à la fête du PSG : ''Ce sont les ultras eux-mêmes qui ont été débordés''

Alors que la presse nationale montre du doigt les supporteurs du PSG, ces derniers se refusent à être assimilés aux fauteurs de trouble. «Au Trocadéro, il y avait 10 000 ou 15 000 personnes. 200 types ont semé la pagaille. On ne retient que ça.» Fabrice, abonné de la tribune Boulogne, se désole : «Ces gars là, ils font toujours pareil. Aujourd'hui, on parle du PSG car la fête était organisée par le club. Mais des désordres comme ceux-là, on a vu pour n'importe quel événement. Et on a en reverra.»

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Présent à la fête censée célébrer le sacre du PSG comme meilleur club français de la saison, Maxime, lui aussi de la tribune Boulogne, se dit lui déçu par cette soirée gâchée : «Les ultras ont voulu manifester leur mécontentement [d'être pour certains interdits de stade]. D'accord, ils ont mis un ambiance malsaine alors que l'évènement devait être une fête populaire. Mais, la vérité c'est qu'ils ont été débordé eux-mêmes.» En effet, la première personne a être monté sur un échafaudage était un ultra soucieux de revendiquer sa «liberté» de voir des match au Parc des Princes.

«Rien à voir avec l'ambiance du Parc»

«Ceux qui l'ont suivi n'avaient aucune revendication, eux. Ils ont voulu s'amuser, faire n'importe quoi», explique Fabrice. Il poursuit : «C'est la même chose pour ceux qui ont commencé à tout casser, à voler, à jeter des objets sur la police.» Le jeune homme pointe toutefois la responsabilité de certains supporters : «Tous le monde aurait dû venir pour faire la fête, pas pour exiger quoique ce soit. J'ai vu très vite que l'ambiance serait tendue.»

Questionné sur l'atmosphère qui règne actuellement dans les rangs des supporteurs du PSG, Maxime raconte : «Je peux vous assurer qu'au parc des Princes, aujourd'hui, l'ambiance est très bonne. Je vais voir des matchs toute l'année, je n'ai jamais eu le moindre problème. Pas la moindre échauffourée aux abords du stade. Si l'ambiance c'était ce qu'on a vu lundi, je n'irais pas voir de match (...). C'est ce qui me fait dire que les casseurs, ce ne sont pas ceux qui viennent au Parc. Ils ne font donc pas partie du public du Paris Saint-Germain.»

«La vraie fête»

Certains se sont inquiétés du fait que les évènements puissent dissuader certains grands joueurs de venir à Paris. Fabrice s'inscrit en faux : «Les joueurs ne sont pas concernés par l'affaire. Quand ils jouent au parc des Princes, ils voient que le public est avec eux et concerné uniquement par le foot.» Maxime regrette cependant que «des fêtes avec les joueurs dans Paris, ça ne soit plus possible. En fait, toute les grandes manifestations publiques sont ''à risque'' en Ile-de-France. Il faut le savoir. Que ce soit au Trocadéro ou ailleurs.»

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Les deux supporteurs retrouvent le sourire en évoquant ce qu'ils appellent «la vraie fête». Pour eux, «la communion avec les joueurs, ça sera samedi prochain [18 mai]». En effet, les joueurs parisiens affronteront Brest, au parc des Princes, dans le cadre de la 37e journée de ligue 1. L'occasion de fêter le titre, en vase clos, mais sans violences cette fois-ci.