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Louvre : la direction mise en cause

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © dr


Le cambriolage et le vol de bijoux historiques au Louvre, toujours fermé ce lundi 20 octobre, mettent en lumière une gestion calamiteuse de la sécurité. La Cour des Comptes elle-même s'en était alarmée.

Le rapport de la Cour des Comptes n'est pas encore paru (il était prévu pour “début novembre”) mais il a été porté à la connaissance de FranceInfo. Que dit-il ? Il "pointe des retards "considérables" et "persistants" dans la mise aux normes des installations techniques du musée"…

 

Dans le secteur Denon, où se trouve la Galerie d’Apollon, cambriolée, mais aussi la Joconde, un tiers des salles ne dispose d’aucune caméra de surveillance. Dans le secteur Richelieu, les trois-quarts des salles sont dépourvus d’équipement de vidéosurveillance.
 

En cinq ans, seules 138 caméras supplémentaires ont été installées dans le musée. À peine plus d’un tiers des salles disposent d’au moins une caméra, note la Cour des comptes, qui déplore aussi un manque de volonté de la direction du musée.

 

 

Laurence des Cars et Rachida Dati répondent

 

La directrice du musée, c'est Laurence des Cars, depuis 2021. Elle était auparavant responsable du musée d'Orsay. Des voix s'élèvent déjà pour réclamer sa démission, lui reprochant d'avoir plus pensé à des dîners de prestige qu'à la sécurité... 
On la connaître mieux à travers des entretiens au journal Les Echos ou au Monde, ou son audition à la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale, en avril 24.

 

Dans Le Figaro, enfin, un début d'explication de la ministre de la Culture, Rachida Dati. “Cela prend du temps”, dit-elle…

 

«  Il y a eu un audit de sécurité en 2022, une recommandation a été remise en 2024, suivie de l’annonce par le président du projet “Louvre Renaissance… 160 millions d’euros étaient dédiés à la sécurité, là on a commencé à déployer les mesures», a-t-elle ajouté, précisant que la mise en place «prend du temps ».