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Macron sur TF1 : Retrouver le fil

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © TF1 (capture d'écran)


L'entretien donné ce dimanche 15 octobre par Emmanuel Macron, visait principalement à défendre sa politique. Rien d'étonnant ? Si, il a semblé le seul à pouvoir le faire.

Le paradoxe a été souligné sur BFMTV, peu avant l'émission de TF1. Les ministres s'étant souvent signalés par des déclarations incongrues et discutées, et ayant en charge la gestion du quotidien, sous la baguette du Premier ministre, en l'absence de parti politique classique avec un leader, le Président se retrouve seul à défendre le cap qu'il a fixé. Les médias guettant les petites phrases et les volant au détour d'une conversation, le cap n'était plus indiqué. Cet entretien du dimanche 15 visait à remettre le capitaine à la barre... 

 

Regardons tout ce qui a déjà été fait en 5 mois. #TF1EMacron pic.twitter.com/A7bA5S1aJL

— En Marche (@enmarchefr) 15 octobre 2017
A retenir


FranceInfo TV a fait une sélection des points importants. Parmi eux :
 

« On ne juge pas la réussite du président à un indicateur... La plénitude des réformes, vous la verrez dans un an et demi, deux ans. »

 

« Je ne crois pas au ruissellement... Je crois à la cordée... Il y a des hommes et des femmes qui réussissent parce qu'ils ont des talents, je veux qu'on les célèbre. Si on commence à jeter des cailloux sur les premiers de cordée c'est toute la cordée qui dégringole. »

 

« S'est installée une sorte de pratique où celles et ceux qui sont en situation illégale sur notre territoire peuvent être contrôlés plusieurs fois, parce qu'on s'est habitués à l'incapacité de les reconduire à la frontière, on ne prend plus toutes les mesures qui doivent être prises. Eh bien cela va changer... Toutes celles et ceux qui, étant étrangers en situation irrégulière, commettent un acte délictueux quel qu'il soit seront expulsés. »

 

« Les Etats-Unis, ce sont nos alliés. C'est notre partenaire le plus essentiel en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme, au Proche et Moyen-Orient comme au Sahel. (Donald Trump) veut durcir les choses avec l'Iran, c'est ce qu'il a déclaré vendredi. Moi je lui ai expliqué que c'était à mes yeux une mauvaise méthode. »