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Convoi de la liberté : des heurts sur les Champs

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © dr


L'arrivée de manifestants du Convoi de la liberté sur les Champs-Elysées a provoqué quelques heurts avec les forces de l'ordre, chargées d'interdire cette manifestation.

Opposés au passe vaccinal et aux mesures restrictive de liberté qui pèsent deuis le débit de l'éîdémire de covid19, les manifestants partis en convois de toute la France se sont retrouvés ce samedi à Paris et ont réussi à entrer dans la capitale. Des heurts ont eu lieu sur les Champs-Elysées, à Paris. Au final, peu de blessés mais des images qui tournent sur Twitter...


Les clichés, d'abord, les images qu'on retiendra sans doute...

 

 

Les capsules de gaz lacrymogènes atterrissent à l’intérieur d’un café. #ChampsElysees #convoisdelaliberte pic.twitter.com/4oqujumrE7

— Remy Buisine (@RemyBuisine) February 12, 2022

 

 

Un manifestant est au sol dans un état très grave sur les Champs-Elysées. #ChampsElysees #convoisdelaliberte #GiletsJaunes #ConvoidelaLiberte pic.twitter.com/Wc3WGieeGv

— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) February 12, 2022

 

S'agissant du manifestant blessé "dans un état très grave", il semble qu'il soit reparti sans etre hospitalisé. Il aurait eu des convulsions, peut-être un état pas directement lié à la manifestation. 

 

 

La 7ème compagnie le Retour ‼️#ConvoidelaLiberte #convoipourlaliberte #ParisSousTutelle #saccageparis #Macron #ConvoidelaLibertefrance
pic.twitter.com/GPhKRpdYMZ

— Une vidéo vaut mille mots (@ichthus851) February 11, 2022

 

 

 FLASH - "Macron on t’emmerde", scandent les manifestants des #convoisdeslibertes sur les #ChampsElysées, à Paris. (@ybouziar pour Mediavenir) #convoidelaliberte pic.twitter.com/Gmj1rJMU74

— Mediavenir (@Mediavenir) February 12, 2022

 

 

 

 

#Police en roue libre !
Un policier brise la vitre d'un conducteur stationné sur les #ChampsElysees pour le #ConvoidelaLiberte ! #ViolencesPolicieres #GiletsJaunes
Images @JeremyPaoloni pic.twitter.com/J3xQbi6sV3

— Cerveaux non disponibles (@CerveauxNon) February 12, 2022

 

Quant à ce monsieur refusant de circuler ou d'ouvrir sa portière et arborant une affiche du convoi sur son pare-brise, il se place a priori en refus d'obtempérer. Il n'explique pas le souci de panne de batterie tant que la glace n'est pas brisée entre lui et les forces de l'ordre... C'est symbolique mais surtout anecdotique. « Lorsque le délit d’entrave est constitué, nous avons le droit de casser des vitres », explique-t-on du côté de la police au Parisien.

 

Le Soir, quotidien belge, tire ce bilan de la journée de samedi...

 

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a indiqué samedi soir dans un tweet que 337 personnes avaient été verbalisées et 54 interpellées par les forces de l’ordre à Paris. Parmi elles, une figure emblématique des "gilets jaunes" Jérôme Rodrigues, en tant qu’organisateur d’une manifestation interdite par le préfet de police de Paris, selon une source policière.  

 

Enfin, sur la personnalité des manifestants, FranceInfo a fait appel à l'analyse d'un historien du mouvement sndical, Stéphane Sirot...

 

Y a-t-il un portrait robot type du manifestant ? "Il y a quand même un certain nombre d'éléments communs qui peuvent parfois peut-être un peu surprendre. On a plutôt des manifestants qui sont assez diplômés et qui font partie, pour un certain nombre d'entre eux, à ce qu'on appelle communément les classes moyennes. Quand on regarde notamment leur rapport aux politiques, ce sont des gens qui, soit, s'abstiennent beaucoup aux élections, ce qui est le cas d'ailleurs de plus en plus de Français, et ont une tendance aussi marquée au vote blanc, ce qui montre bien au fond, une espèce de désaffiliation vis-à-vis à tout ce qui ressemble à des institutions, notamment les politiques."


Est-ce un mouvement anti-gouvernement, contre Macron ? "De l'anti-Macron aussi. Ceux qui participent à ces manifestations ont, pour très peu d'entre eux en 2017, voté pour Emmanuel Macron. En effet, c'est plutôt des manifestants qui sont très critiques vis-à-vis de ce gouvernement, d'Emmanuel Macron et de sa personnalité, très critique du champ politique. Ils ont beaucoup de difficultés à accorder une légitimité à des politiques dont ils ne veulent plus, à des partis qui ne correspondent plus à leurs attentes. On voit bien qu'il est extrêmement difficile, dans ce contexte-là, d'arrêter ces manifestations et de convaincre ceux qui y participent de rentrer chez eux. "