Les tracteurs ont investi Paris
Publié le Par Fabrice Bluszez
Les tracteurs ont envahi Paris. Tôt ce mercredi matin, des centaines de tracteurs ont encombré les accès à la capitale avant d'investir la ville. Les agriculteurs sont en colère et veulent le faire savoir.
Environ 500 tracteurs, arrivés par les différentes autoroutes desservant le bnoulevard périphérique, ont investi Paris, à l'appel de la Fédération nationale des syndicats d'éleveurs et agriculteurs (FNSEA). L'élément déclencheur de cette colère a été l'interdiction des néonicotinoïdes utilisés par les betteraviers pour lutter contre les insectes.
Les tracteurs arrivent en masse aux invalides ! #sauvetonpaysan #payetonproducteur #agriculture pic.twitter.com/8OfyyTuvGD
— FDSEA Ile-de-France (@FDSEAIDF) February 8, 2023
Venus en tracteurs ou en bus, des centaines d'#agriculteurs du @leloiret manifestent à Paris pour dire STOP à la liquidation de l'#agriculture‼‼ @MFesneau doit protéger les moyens de production des filières agricoles pour préserver notre souveraineté alimentaire pic.twitter.com/aGxuEslLH4
— FNSEA 45 (@fnsea45) February 8, 2023
Place Joffre
En direct du défilé des tracteurs #sauvetonpaysan #Paris @FrseaIDF @JA_IDF @CGB_FR @AGPB_Cerealiers @UNPT_FRANCE @FNPFruits @LegumesdeFrance @FopProducteurs pic.twitter.com/9BmLzNQK6E
On imagine bien que les tracteurs ne venaient pas du Sud de la France mais des régions alentour, certains du sud de l'Île-de-France comme celui de Jean-Michel Laigneau (FNSEA28) qui explique sa démarche à L'EchoRépublicain...
« Dès qu'il y a un problème quelque part, c'est toujours la faute des agriculteurs ! Lorsqu'on circule avec nos tracteurs, on nous klaxonne et on voit bien que ce n'est pas amical, on se prend des queues de poisson... Quand on est arrêté au bord du champ, on est traité de pollueur ! Toute la profession en souffre. Pour en juger, il suffit de voir la relève, il y a de moins en moins de jeunes qui veulent s'installer, car ils ont peur d'être mal vus ! Il y a un problème de renouvellement de générations, et dans vingt ans, ce sera trop tard ! ».