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Présidentielle : François Hollande demande à ses troupes de ne pas crier victoire

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Après son succès au Bourget et sur France2 jeudi soir, François Hollande rappelle à ses troupes que la victoire n'est pas encore acquise.

Du calme et de la modération, c'est ce que demande le candidat socialiste que beaucoup voient déjà installé à l'Elysée. Face à l'UMP qui le taxe notamment d'arrogance et l'accuse de vouloir se passer d'élection, François Hollande ne veut surtout pas que les français croient qu'il a déjà assimilé la victoire. Une faute morale qui lui coûterait effectivement l'élection.

"Mon élection n'est pas faite, il faut calmer l'ambiance. La campagne va être longue. Il reste trois mois et nous devons en faire une phase utile pour les français", a-t-il ainsi martelé vendredi, lors des états généraux du renouveau à Grenoble.

Hormis ce rappel politique, François Hollande a pu aussi détailler pendant près d'1h30 les dispositions de ses 60 engagements présidentiels. Sur son adversaire principal, le député de Corrèze a pu expliquer qu'il voulait s'attaquer "aux dysfonctionnements du système fiscal (...) cette élection présidentielle n'est pas une élection comme les autres car nous ne sommes pas dans une situation comme les autres. Nous devons apprendre à vivre dans cet environnement et le dépasser".

Le candidat fut également questionné sur le décrochage scolaire et les premières mesures qu'il prendrait s'il était élu en mai prochain. Sur le premier sujet, François Hollande a réitéré sa volonté de diviser par deux le nombre de jeunes sortant du système scolaire chaque année, en réformant notamment le rythme scolaire et le manque accompagnement des élèves, et en donnant davantage de moyens financiers aux établissements scolaires.

Quant à ses premières mesures, le socialiste a répondu "qu'une fois élu, il y a une autre élection qui arrive, les législatives, mais aussi un double rendez-vous international, le G8 et le sommet de l'OTAN. Si je vais à ce sommet de l'OTAN, j'annoncerais à nos alliés le retrait de nos troupes d'Afghanistan".