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Nathalie Kosciusko-Morizet chez Ruquier : «Sur le logement, je veux aussi m'adresser aux classes moyennes»

Publié le  Par Gaspar S.

Crédit image © Capture Ecran France 2


Après Pierre-Yves Bournazel, c'est Nathalie Kosciusko-Morizet qui était l'invité d'''On n'est pas couché'', samedi 11 mai, sur France 2. La favorite de la primaire à l'UMP pour la mairie de Paris a précisé ses ambitions en matière de logement.

NKM n'est pas la candidate qui manque le plus d'exposition médiatique. Et ce n'était pas la première fois qu'elle se rendait sur le plateau du talk-show du samedi soir de France 2. Inutile pour elle de se faire se connaître des électeurs. L'ancienne ministre est déjà un poids lourd de l'opposition. Pour la maire de Longjumeau, il s'agissait surtout de présenter les grandes lignes de sa campagne pour conquérir Paris.

 

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Très vite, la discussion avec les chroniqueurs de l'émission s'est portée sur le logement, axe central de l'argumentaire de Nathalie Kosciusko-Morizet et «pire échec de la municipalité sortante», selon elle. «Anne Hidalgo nous a expliqué que le logement était la mère des batailles. Or, elle a fait des propositions qui sont complètement à l'opposé de ce qui a été fait depuis dix ans. Dix ans de réflexion pour en arriver là...», a commencé par attaquer NKM.

 

«Logement intermédiaire»

 

«La ville de Paris mène une politique qui est uniquement ''faire du chiffre en matière de logement social'' (…). La moitié des logements qui sont créés sont des logements existant rachetés à prix d'or. Ce ne sont pas des nouveaux locataires qui les occupent mais ça fait du chiffre», a ensuite dénoncé celle qui fut ministre du Logement dans le gouvernement de François Fillon.

 

Après avoir ainsi égratigné le bilan de la majorité sortante, la candidate à l'investiture a rappelé ses ambitions : «Je propose une rupture sur la question du logement : qu'on investisse à fond sur le logement intermédiaire. Ce qui est le contraire de ce qu'a fait la municipalité sortante. Pour un jeune couple qui gagne en 4 000 et 7 000 euros, rien n'est fait. Je veux aussi m'adresser aux classes moyennes.» Puis sur le logement social : «Je veux qu'on réinvestisse pour remettre en état les logements sociaux existants. Dans une ville qui a des ressources ce n'est pas normal que certains soient si mal entretenus.»

 

Sujets généraux

 

Contrairement à l'enregistrement auquel avait participé Pierre-Yves Bournazel, l'émission «On n'est pas couché» de samedi dernier a fait la part belle au sujets nationaux. «Je crois que la municipalité sortante à Paris s'attache à être le meilleur élève de François Hollande. Cela finit par agacer», a estimé NKM. Et de citer la question des changement de rythmes scolaires, sur laquelle la ville de Paris s'était montrée en première ligne. «Une réforme dont on ne comprend plus le sens», selon la candidate.

 

A propos de l'ensemble de bilan du gouvernement, NKM a estimé que «[les Français] ont l'impression que la boîte à outils de François Hollande ne s'adresse pas à eux». La député de l'Essonne a également défendu son propre bilan à la tête du ministère de l'Ecologie, rappelant son rôle dans le grenelle de l'environnement. Enfin, NKM a plaidé pour le paiement électronique de stationnement par qui permettrait d'éviter de mobiliser trop de policiers et de les affecter aux missions de sécurité ; une idée chère à la candidate.