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Ils voient des antifas partout

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © dr


Un député FN agressé par deux hommes à Béthune (pas-de-Calais) et voilà les "antifas" accusés... Comme dans l'affaire de la voiture de police brûlé quai de Valmy... Pas du tout, dit l'avocat des agresseurs.

C'est l'alcool, d'abord et surtout l'alcool,  et non pas les "antifas" (pour antifascistes) qui serait à l'origine de l'agression du député frontiste Ludovic Pajot, sur la grand-place de Béthune (Pas-de-Calais). Il a raconté sur sa page Facebook

« Samedi soir, dans le cadre d’une sortie dans un bar de Béthune, j’ai soudainement été pris à partie par un groupe d’individus dont certains se revendiquant de l’extrême-gauche antifa. Après un premier échange aux termes duquel j’ai été insulté de manière répétée, plusieurs individus de ce groupe se sont jetés sur moi. Ils m’ont asséné plusieurs coups, dont certains au visage, ce qui m'a occasionné cinq jours d'incapacité temporaire de travail. »


Depuis, les deux agresseurs, arrêtés, sont passés devant le tribunal, ce mercredi 11 octobre. La Voix du Nord rapporte leurs propos. Le Monde aussi :

 

« A la barre, A. B., venu de la métropole lilloise, présente de suite ses excuses : "Je suis désolé. S’il n’y avait pas eu d’alcool, il n’y aurait pas eu tout ça…" A 28 ans, ce manutentionnaire en CDI explique que ce soir-là, il avait bu. Il reconnaît que les idées du FN, "ça le répugne". Il ne nie pas les insultes, comme "sale facho". »

« L’autre prévenu, J. R., 29 ans, casier judiciaire vierge, manutentionnaire chez un bailleur social, ne savait pas qui était Ludovic Pajot. Lui aussi avait beaucoup bu. Il n’a pas été interpellé le soir de l’agression mais le lundi, après les déclarations d’A. B. "J’ai fait n’importe quoi, une grosse connerie. Je boirai moins…" »


Ce que l'avocat résume ainsi : « On a vendu à la presse une agression d’antifas contre un député FN mais ce n’est pas vrai ! »