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Les deux otages en voyages de noces ?

Publié le  Par Fabrice Bluszez

Crédit image © dr


Les deux otages français, Patrick Picque et Laurent Lassimouillas, étaient-ils en voyage de noces au Bénin ? C'est la rumeur sur Internet ce samedi 11 mai. Vrai ou faux ? On ne sait pas.


Selon plusieurs sites "de droite", comme Fdesouche et de nombreux commentaires indignés, Laurent Lassimouillas (46 ans) et Patrick Picque (51 ans) étaient « en voyage de noces » au Bénin quand ils ont été pris en otage le 1er mai. Il visitaient le parc au nord du Bénin, en zone non rouge, souligne-t-on au Bénin. 

Voici la "source" de cette information, attribuée au Figaro... Mais qu'on ne trouvera nulle part dans ce quotidien. 
 



Ce qui amène  à préciser deux points...
 

De la qualité des otages...
 

Les Français "naissent et demeurent égaux en droit", précise la Déclaration des Droits de l'Homme, et donc la Constitution. Dès lors, leur orientation sexuelle, leur emploi, leur statut social, leur qualité de père de famille sont secondaires. En général, les otages sont des civils. Le(s) preneur(s) d'otage(s) ne choisi(ssen)t pas et ceux qui tentent de les sauver ne prennent en considération que leur qualité d'humain.
 

Le bilan est de quatre otages sauvés : deux hommes, touristes français, et deux femmes, une Nord-Coréenne rentrée avec eux à Villacoublay et une Américaine, qui a choisi un autre chemin...
 

De la qualité des combattants
 

Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello sont morts au combat, sous l'uniforme français. Ils sont donc morts pour la France. Pas spécialement pour sauver ces otages mais pour "l'intérêt supérieur de la Nation". Le message envoyé pour l'avenir est que la France n'abandonne pas ses citoyens et intervient.
 

Ces deux hommes se sont d'abord engagés. Ils ont ont appris, se sont entraînés, ont combattu déjà. Il ne "donnent pas leur vie" pour sauver des otages. Ils combattent pour  vaincre, pour réussir une mission. Il ne s'agit pas d'un sacrifice humain. Il s'agit d'une vie consacrée, en sachant quel est le risque. L'hommage national, mardi, est donc rendu à des combattants, pas à des martyrs.