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Présidentielle : Marine Le Pen ne veut plus rembourser l’IVG

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Dans une émission de TF1 hier soir, Marine Le Pen a tenté de convaincre les français du bien-fondé de ses propositions et a expliqué qu'elle n'envisageait pas/plus de rembourser l'IVG.

Invitée hier soir de l’émission de TF1 Paroles de candidats, Marine Le Pen a une nouvelle fois livré une performance polémique en déclarant ne plus vouloir rembourser l’avortement car « il existe de nombreux moyens de contraception (…) l’avortement peut être évité ».

Cette décision interviendrait au motif que « de plus en plus de personnes âgées ne peuvent plus se soigner correctement, chacun d’entre vous a vu les listes de plus en plus longues de médicaments déremboursés » a ainsi affirmé la candidate d’extrême-droite qui renoue ainsi avec les fondamentaux de son parti, farouchement hostile à l’avortement.

Le Front National avait déjà suscité la polémique il y a quelques semaines quand le numéro deux du parti, et compagnon de Marine Le Pen, avait décrété que l’avortement était aujourd’hui « une opération de confort ».

Bien naturellement cette prise de position n’aura guère convaincu les spectateurs et invités présents sur le plateau de TF1 hier soir et, de manière générale, la candidate du Front National ne parvint guère à séduire son public qui s’inquiète beaucoup de son programme économique ou sa politique d’immigration.

Un chef d’entreprise s’est ainsi alarmé du protectionnisme qu’elle promeut, arguant que « nous sommes forcés d’acheter des matières premières de l’étranger qui, grâce à l’euro, est une monnaie forte, c’est plus facile d’acheter et de vendre ». Et quand un ambulancier refuse cette remise en cause du droit du sol comprise dans le programme frontiste, l’héritière de Montretout lui répond « je ne vais pas ouvrir grandes les portes de mon pays à des pays entiers (…) cette acquisition automatique de la nationalité française est une pompe aspirante de l’immigration ».

L’émission s’est également mal terminée pour Marine Le Pen qui a dû faire face aux accusations du journaliste Michel Fields lui reprochant sa participation au bal d’extrême-droite en janvier dernier, et qui a marqué la première étape de son déclin dans la présidentielle. Elle a cependant répondu « on nous a fait de Gaulle fasciste, Chirac fasciste et Sarkozy nazi ! Vos vieilles méthodes d’extrême gauche qui consistent à décrédibiliser ceux qui ne sont pas d’accord avec vous ne marchent plus ». On appréciera la pertinence de cet argument.