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Présidentielle : séquence émotion pour Nicolas Sarkozy.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Invité ce matin de l'émission de Jean-Jacques Bourdin, Nicolas Sarkozy a assuré qu'il quitterait la politique s'il échouait à redevenir président. Une déclaration dans la continuité de son émission de mardi.

Invité spécial du journaliste Jean-Jacques Bourdin ce matin sur RMC, l'actuel chef de l'état aura fait une annonce choc qui monopolise l'attention des journalistes. Dans la continuité de ce qu'il avait déclaré en janvier dernier, Nicolas Sarkozy a confirmé qu'en cas de défaite, il quitterait définitivement la politique.

Il n'a pas dit que cela lors de son émission au contraire, il aura fait bon nombre de propositions, mais cette déclaration sera sûrement la seule qu'on retiendra. Elle n'est cependant pas due au hasard, mais s'inscrit dans la logique commencée mardi, celle d'une séquence "émotion", où le président sortant s'excuse de toutes ses erreurs qu'il traine comme un boulet, où il parle volontiers de ses difficultés personnelles pour attirer la sympathie et où il répand les confidences pour regagner la confiance des français. Un pari osé, quand on sait ce que sa tendance à la pipolisation au début de son mandat lui a coûté.

Mais outre cette séquence émotion savamment orchestrée, le candidat UMP a fait plusieurs propositions dont il convient de parler. Abordant divers sujets avec son interlocuteur, Nicolas Sarkozy a parlé de l'emploi, qu'il sauvera grâce à la formation qu'il veut réformer ; sur le pouvoir d'achat, il a tenté d'invoquer l'exemple étranger pour saluer à quel point les français s'en sortent bien, sans donner aucune mesure concrète même s'il a de nouveau évoqué sa volonté de réformer le RSA.

Le chef de l'état a également promis ne pas vouloir modifier le statut de la fonction publique, contrairement à ce que la rumeur disait, mais vouloir seulement poursuivre dans la réduction de ces effectifs. Journée de la femme oblige, il a ensuite proposé la mise en place d'une agence ayant la tâche de "soulager la souffrance des mères car le père ne paie pas la pension alimentaire". Les modalités sont encore un peu floues néanmoins. Il a enfin annoncé la mise en place d'un deuxième plan ANRU "pour les quartiers prioritaires".

Ce passage à la radio lui a également donné l'occasion de défendre sa porte-parole, réaffirmer son opposition au droit de vote des étrangers aux élections locales car c'est "lié à la citoyenneté" et déclarer qu'il désirait que Marine Le Pen puisse se présenter à l'élection présidentielle car le FN "peut s'exprimer dans le cadre de la République".