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Présidentielle : quelle place pour le sport dans la campagne?

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Dans la campagne présidentielle, certains sujets sont complètement occultés, comme le sport, dont personne ne parle réellement.

Va-t-on parler de sport dans les quelques semaines de campagne présidentielle qui restent? Il est permis d'en douter étant donné la teneur de la campagne des candidats, même si certains professionnels du monde sportif tentent d'attirer l'attention des candidats sur ce sujet (voir ici).

Jusqu'à présent, on a parlé que des footballeurs qui pourraient quitter le pays si la gauche revenait au pouvoir et appliquait sa taxe à 75% pour les très hauts revenus. Pourtant, le monde du sport réclame des réformes et des mesures, comme le président du conseil national olympique et sportif français qui estime important de "donner plus de responsabilités au mouvement sportif et aux collectivités locales. L'état ne peut pas tout faire".

Les programmes des candidats contiennent cependant quelques mesures dans ce domaine, même si beaucoup avouent qu'étant donné la crise et le contexte budgétaire, ce sujet n'est clairement pas prioritaire. Du côté socialiste, François Hollande affirmer possèder une triple ambition : garantir à tous les jeunes la possibilité de pratiquer du sport dans une association, agir pour la santé et le mieux-vivre ensemble en permettant à chaque citoyen de pratiquer le sport tout au long de sa vie et enfin de faire rayonner la France dans le domaine sportif.

Si son rival de l'UMP n'a pas encore esquissé son programme en la matière, son ministre a cependant déjà estime que si François Hollande arrivait au pouvoir, cela signifierait "la mort du sport français". Mais hormis ces polémiques de fond, aucun débat sur le sujet étant donné le contexte économique, ou l'immersion de sujets comme la viande halal et l'immigration dans le débat présidentiel.

En nommant cinq ministres en cinq ans, Nicolas Sarkozy aura également contribué à rendre moins visible la fonction, et à atténuer son importance. Mais sous la Cinquième République, les ministres du sport qui ont marqué l'histoire sont très peu nombreux, et le sport n'a jamais réussi à s'imposer comme sujet de débat légitime ou clivant parmi les candidats.