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Présidentielle : droite et gauche s'affrontent de nouveau.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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La trêve aura été de très courte durée. Après les attaques de l'UMP hier soir, droite et gauche ont désormais repris leurs querelles.

Jean-François Copé, Valérie Rosso-Debord et Sebastien Huyghe avaient sonné la charge hier en fin d'après-midi (voir ici) et d'autres membres de la majorité lui ont emboité le pas, suscitant l'indignation des socialistes alors que le FN en a profité pour distiller sa petite musique extrémiste.

C'est Alain Juppé ce matin qui a également accusé le candidat socialiste d'avoir voulu instrumentaliser le drame à des fins purement politiciennes, mais aussi de "laisser entendre (...) qu'on pourrait dès la fin de l'année retirer nos troupes ce serait une fuite déshonorante pour l'armée française et irréalisable sur le plan technique". Il a donc rajouté "on voit dans cette tragédie la différence entre ceux qui ont l'étoffe d'un homme d'état et ceux qui se comportent en simples politiciens". Accusation qui ne visait pas seulement François Hollande, mais aussi François Bayrou dont le ministre des affaires étrangères avait déjà critiqué les propos mardi matin.

A côté de cela, il y a naturellement le FN qui y va de ses accusations, jugeant la gauche "laxiste" et la droite au même niveau, et en a profité pour dénoncer le "fascisme vert", refrain habituel à l'extrême-droite.

La gauche a également tenu à répliquer aux attaques de la droite, se sachant fragile sur le terrain de la sécurité. Aussitôt les communiqués de presse ont plu de la part des socialistes et de l'équipe du candidat qui ont dénoncé l'indignité de ces polémiques alors que le coupable n'avait pas encore été arrêté. Bref, les mots et critiques volent déjà, trois jours après les morts de Toulouse. La campagne a repris ses droits.