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Présidentielle : Marine Le Pen perturbée par le Front de Gauche.

Publié le  Par Jennifer Declémy

Crédit image © Joel Saget/AFP


En déplacement hier à Meaux, la candidate d'extrême-droite a du affronter des militants de gauche venus la confronter dans la ville de Jean-François Copé.

Hier à Meaux, la candidate d'extrême-droite Marine Le Pen a rencontré des militants du Front de Gauche et du Parti Socialiste qui ont perturbé son déplacement sur ce fief de l'UMP. Sous les cris de "résistance", la chef du Front National était notamment venue soutenir la candidate de son parti dans cette circonscription, Marie-Christine Arnautu, qui a pour clair objectif de faire tomber Jean-François Copé en juin prochain, comme en 1997 quand une triangulaire lui avait fait perdre son siège de député.

Répétant une nouvelle fois que les sondages disent la vérité quand ils ne la placent pas assez près des deux principaux rivaux de cette élection présidentielle, Marine Le Pen a osé, sans rire, affirmer que le parti de son adversaire était "anti-républicain et anti-démocratique (...) Le Front de Gauche est incapable de laisser les gens s'exprimer. Ce sont des violents qui refusent de laisser les candidats rencontrer les français", omettant de dire qu'elle était la seule candidate contre laquelle s'élevait ces militants, farouchement opposés, comme leur champion, à l'extrême-droite.

"Il m'en faut un peu plus. Sinon on ne fait pas de politique. Cela montre que la seule candidate anti-système, c'est moi" a ensuite déclaré celle qui fait tout pour que son parti justement rentre dans le "système" quoi que ce qualificatif puisse désigner. Auprès des habitants en revanche la candidate d'extrême-droite a rencontré un certain succès, ce qui est de très mauvaise augure pour Jean-François Copé qui craint plus que tout de perdre son siège dans cette ville dont il est également le maire. Et ce n'est pas pour rien que l'héritière de Montretout a placé dans cette circonscription une de ses très proches, une cadre du parti, pour ainsi faire perdre l'UMP aux législatives. C'était une des menaces proférées par le Front National quand il rencontrait des difficultés à trouver ses signatures.