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Marine Le Pen rencontre un dignitaire de l'extrême-droite italienne.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Vendredi après-midi à son QG, Marine Le Pen a reçu Francesco Storace, figure de l'extrême-droite italienne avec qui la candidate du FN a déjà établi des relations.

Elle n'est pas d'extrême-droite et laisse échapper un cri d'horreur quand on lui accole cette détermination, mais quand même cela ne l'empêche pas de frayer avec des représentants de l'extrême-droite européenne dès qu'elle en a l'occasion. Un an après son escapade à Lampedusa, et quelques mois après son bal nazi de Vienne, Marine Le Pen a reçu Francesco Storace vendredi après-midi à son QG de campagne.

Francesco Storace, c'est ce leader de la Destra, parti d'extrême-droite italienne, un homme qui fut d'abord membre d'un parti néofasciste, le MSI, avant de rejoindre Gianfranco Fini, un autre leader d'extrême-droite, pendant quelques années. Les deux hommes se séparèrent car Storace estimait Fini trop modéré, notamment pour avoir dit que "le fascisme est le mal absolu". Il a également déjà été ministre de la santé sous Berlusconi.

Le parti de Francesco Storace entretient de bonnes relations avec le FN, comme on a pu le constater lors des deux visites italiennes de la candidate française de l'extrême-droite. A ces deux occasions elle avait ainsi rencontré plusieurs représentants italiens néofascistes et d'ailleurs, la flamme du parti frontiste a été "emprunté" au MSI, l'ancien parti fasciste italien.

Pour justifier cette drôle de rencontre, la patronne du FN explique "il a demandé à me voir (...) toutes les personnes qui sont prêtes aujourd'hui à mener une réflexion sur la situation économique de nos peuples, je crois qu'il faut en discuter avec eux". Et même si c'est avec des personnes d'obédience fasciste...