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Fleur Pellerin, l’atout féminin de François Hollande.

Publié le  Par Jennifer Declémy et Julie Catroux

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Nouvelle figure du renouveau politique au Parti Socialiste, Fleur Pellerin, encore inconnue, a toutes les chances de recevoir un ministère ou au moins une fonction gouvernementale demain.

Relativement jeune en comparaison de la classe politique, un CV abondamment rempli, une étiquette « diversité » qu’elle n’aime pas…les atouts de Fleur Pellerin ne manquent pas pour en faire une prochaine ministre de François Hollande. Née à Séoul, la jeune femme est arrivée en France à six mois seulement, elle est rapidement arrivé en haut de la classe politique, grâce à son parcours éducatif notamment.

Obtention du baccalauréat à 16 ans, diplômée de l’Essec à 21 ans mais aussi de Sciences Po et l’Ena, Fleur Pellerin a commencé sa carrière à la Cour des Comptes, en tant que conseillère référendaire, où elle était en charge des questions de la culture dans l’audiovisuel, des médias et de l’éducation nationale. L’occasion de parfaire son apprentissage et de devenir une spécialiste de ces questions d’avenir. Dans l’équipe de campagne du candidat Hollande, la jeune femme s’était vue confier le pôle « société et économie numérique », d’où les rumeurs qui la placent à la tête d’un ministère de l’économie numérique.

Nouvelle égérie de la gauche qui veut promouvoir les figures féminines, Fleur Pellerin prévient pourtant « je ne suis pas là parce je suis une femme ou parce que j’ai les yeux bridés, mais parce que je suis compétente ». Issue de la société civile et ne disposant pas encore d’expérience politique, l’énarque a dû faire face à quelques tensions lors de la campagne, notamment avec Aurélie Filippetti, elle en charge de la culture, sur le sujet d’Hadopi par exemple où quelques couacs furent constatés.

Mais si quelques maladresses furent relevées au début de la campagne, Fleur Pellerin a impressionné tout le monde avec son ardeur au travail. « C’est une vraie bûcheuse » confient ses proches non sans admiration. Consciente qu’elle manque encore de légitimité politique, l’énarque veut s’imposer par son travail, ses dossiers bossés sur le fond et sa connaissance impeccable des sujets qui lui sont confiés. « Comme je n’ai pas de légitimité élective, je dois me forger une légitimité dans le boulot » confirme-t-elle.

Spécialiste des questions du numérique, Fleur Pellerin pendant la campagne a rencontré de nombreux directeurs et patrons pour recueillir leurs impressions et leurs exigences. Tous décrivent une femme prête à écouter et qui se montre volontiers conciliante. Un atout donc pour un futur Gouvernement qui laisserait la place pour de nouvelles figures de la politique.