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L'aile gauche du PS a du mal à s'affirmer.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Alors que le PS détient tous les leviers du pouvoir, l'aile gauche du parti s'interroge sur la démarche à suivre pour se faire entendre au Parlement ou au Gouvernement.

Que vont-ils devenir, maintenant qu'ils sont au pouvoir ? Les membres de l'aile gauche du Parti socialiste, passées toutes les élections, s'interrogent sur la marche à suivre pour se faire entendre et influer sur le cours de l'action politique, d'autant que l'idéologie très sociale-démocrate de François Hollande et Jean-Marc Ayrault ne leur plait qu'à moitié.

 

Au Gouvernement, ils ont un représentant qui est désormais obligé à la solidarité gouvernementale, c'est Benoit Hamon, dont personne ne se doutait qu'il serait nommé ministre par le couple Hollande-Ayrault. Une nomination qui oblige l'aile gauche à soutenir le Gouvernement alors que les divergences existent et semblent grandir au fur et à mesure des mois qui passent, notamment sur la question des salaires ou de l'Europe.

 

La sénatrice Marie-Noëlle Lienemann a ainsi fait entendre une musique divergente en demandant à ce qu'un référendum soit organisé sur le traité budgétaire européen, et d'autres membres du PS suivent cet avis, en off bien sûr. Mais la question qui agite tous les cerveaux, c'est bien sûr celle du prochain congrès socialiste : l'aile gauche doit-elle déposer une motion pour espérer peser sur la suite des évènements ? La question divise tout le monde, et Benoit Hamon lui-même est partagé.

 

Comptant actuellement 22 députés à l'Assemblée et un ministre, l'aile gauche du PS veut marquer, sans pour autant se couper de la majorité socialiste. Un pari extrêmement difficile à tenir tant les deux objectifs semblent inconciliables.