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Réactions après la présentation du plan automobile.

Publié le  Par Jennifer Declémy

Crédit image © Reuters/Philippe Wojazer


Alors qu'Arnaud Montebourg a dévoilé les grandes lignes du plan automobile du Gouvernement, François Hollande a fait part de sa satisfaction tandis que l'UMP se montre réticente.

La gauche est contente, la droite beaucoup moins. Les lignes de fracture politique classiques apparaissent tout naturellement après la révélation des grandes lignes du plan automobile présenté par les ministres Arnaud Montebourg et Michel Sapin ce matin. Alors que le président de la république a fait part de sa satisfaction lors du conseil des ministres ce matin, la droite elle se montre extrêmement réticente et continue de réclamer des mesures d'abaissement du coût du travail.

 

"C'est un plan cohérent, global et qui s'inscrit dans la durée" a salué le chef de l'état selon la porte-parole du Gouvernement Najat Vallaud-Belkacem. Une position naturellement partagée par un Gouvernement qui se veut offensif sur ce sujet et la majorité socialiste qui suivra d'une seule voix ce plan. Le PDG de PSA, Philippe Varin, a commenté positivement ce plan, saluant les aides décidées pour les véhicules propres.

 

Reste l'opposition qui se montre sceptique voire critique ce matin. Si le FN demande aux socialistes "d'arrêter de mentir" aux français, la droite républicaine elle émet des réserves et prône de nouveau la (re)mise en place de la TVA sociale abrogée la semaine dernière.

 

Valérie Pécresse ce matin sur RTL a ainsi demandé un débat et des mesures sur la baisse du coût du travail, mais a salué le renforcement du bonus écologique prévu par le plan, y voyant "une prolongation bienvenue de ce que nous avions lancé avec Jean-Louis Borloo et Nicolas Sarkozy". Néanmoins nuance-t-elle aussitôt, "il faudra certainement prolonger d'autres mesures de plans que nous avions lancés". Jean-Louis Borloo lui a jugé le plan "enfantin" dans la mesure où le Gouvernement n'a pas avoir vu toutes les parties concernées par ce plan.

 

La ligne principale de critique sur laquelle se positionne cependant dorénavant l'opposition c'est le sujet de la compétitivité qu'elle place au centre des difficultés économiques actuelles, en réclamant donc des baisses substantielles du coût du travail. Le Gouvernement a annoncé une réflexion sur ce sujet, et envisage une hausse de la CSG à cet effet, mais le sujet reste encore en débat.