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UMP : François Fillon détaille son projet politique.

Publié le  Par Jennifer Declémy

Crédit image © AFP/Jean-Pierre Muller


Dans une interview accordée au Point, l'ancien Premier ministre détaille son projet politique alors qu'il brigue la présidence de l'UMP.

Dans une interview à paraitre demain dans le magazine le Point, François Fillon résume les grandes orientations politiques qu'il entend défendre dans sa course à la conquête de la présidence de l'UMP, alors que jusqu'à présent, la compétition avait semble seulement se focaliser sur le duel existant entre lui et Jean-François Copé.

 

Sortie définitive des 35heures, augmentation du temps de travail des fonctionnaires ou encore un véritable gouvernement économique pour l'Europe, les propositions du député parisien ressembleraient presque davantage à un programme pour 2017 que pour la présidence de l'UMP. Mais si François Fillon détaille ainsi ses idées, il prend bien soin de les situer bien à droite pour plaire aux militants.

 

Sur les 35heures, l'ancien Premier ministre juge que "depuis dix ans, nous avons essayé toutes les formules d'assouplissement. Il faut maintenant poser la question sans tabou. Je propose de donner la possibilité de négocier le temps de travail entreprise par entreprise dans la limite de la législation européenne". De même, le candidat à la présidence de l'UMP veut augmenter le temps de travail des fonctionnaires comme cela fut fait en Allemagne.

 

"La zone euro doit se doter d'un véritable gouvernement économique" avance-t-il encore, "capable de définir une politique budgétaire et la faire respecter. Ce gouvernement sera contrôlé dans un premier temps par une délégation du Parlement européen et des parlements nationaux". Egalement sur le chômage François Fillon propose "une indemnisation liée à la formation et non au chômage. Il s'agit de positiver, que les périodes d'interruption de travail ne soient pas vécues comme un déclassement".

 

Enfin, pour plaire à la frange la plus à droite de son électorat, l'ancien Premier ministre n'oublie pas l'immigration et propose, comme le fit Charles Pasqua dans les années 1990, une cérémonie pour les jeunes nés en France de parents étrangers pour qu'il formule officiellement leur désire d'être français.