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Jean-Luc Mélenchon défend son NON au traité européen.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Dans les pages du journal Libération, Jean-Luc Mélenchon explique pourquoi il s'oppose au traité budgétaire européen.

Cela fait des mois que le député européen, ancien candidat à la présidentielle, dénonce le traité budgétaire européen et aujourd'hui, le leader du Front de Gauche veut mobiliser les français contre ce traité, en réclamant notamment un référendum sur ce sujet, comme ce fut le cas en 2005.

 

Dans les pages du journal Libération, Jean-Luc Mélenchon s'explique sur cette opposition. "Ce traité est une quasi-constitutionnalisation de la politique économique libérale (...) je ne peux approuver l'austérité" juge l'ancien sénateur socialiste qui "condamne cette évolution austéritaire de l'Europe, c'est à dire l'austérité permanente imposée de façon autoritaire".

 

"Mon non est un non européen, social et républicain" poursuit le leader du Front de Gauche qui tient à montrer la différence entre la nature de son opposition et celle de Marine Le Pen, "un non nationaliste, un non de capitulation face à l'Allemagne". Car pour Jean-Luc Mélenchon, "après l'adoption d'un traité comme celui-ci, on ne pourra plus dire que la France est une nation indépendante. Ses comptes publics, la gestion de son emprunt, le vote de son budget seront soumis à des autorisations préalables".

 

Réfutant l'argument du Gouvernement selon lequel François Hollande aurait réussi à obtenir un volet croissance en juin, Jean-Luc Mélenchon dénonce également l'annonce faite par la BCE la semaine dernière soulignant que, "ce que Draghi a décidé, c'est simplement que la BCE allait racheter aux banques des dettes pourries, mais seulement à condition que les pays concernés fassent appel au MES et appliquent les critères d'austérité".