Marine Le Pen a lancé sa campagne contre le traité européen.

Lors d'une conférence de presse au siège du Front national, Marine Le Pen a lancé la campagne de son parti contre le traité budgétaire européen qui sera adopté dans un mois par le Parlement. Désireuse que l'extrême-droite soit "le fer de lance contre le coup d'état européen" qui ne serait rien d'autre qu'un "viol de la démocratie", la députée européenne a l'intention d'envoyer des cartes postales contre le traité.

 

"Nous exigeons un référendum comme une immense majorité de français. François Hollande n'a pas de mandat pour ainsi violer la démocratie et les valeurs qui sont les nôtres (....) il en va de notre souveraineté nationale (...) le traité mettra la France sous tutelle budgétaire" dénonce la leader de l'extrême-droite qui a également condamné l'Union européenne, "le rejeton des puissances de l'argent, à l'oeuvre depuis des années pour transformer l'aventure européenne en une machine à broyer les nations, les peuples, la démocratie et les avancées sociales".

 

"La règle d'or posera comme une chape de plomb sur les classes moyennes. Ce sont les plus pauvres, les retraités et classes moyennes qui paieront cette austérité imbécile (...) Il s'agit de confronter l'Europe allemande qui exige des punitions, des amendes. L'hyperaustérité vers laquelle nous allons est le résultat de cette politique qui met l'idéologie et la finance au-dessus de tout" a également critiqué l'ancienne candidate à la présidentielle qui est cependant concurrencée par la gauche, qui est elle est en campagne depuis plusieurs semaines, d'une manière beaucoup plus tonitruante que l'extrême-droite et qui lui fait de l'ombre.