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Jean-Marc Ayrault livre un plaidoyer pour l'Europe.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Guère doué pour les discours, Jean-Marc Ayrault a tenté de convaincre les parlementaires de voter pour le TSCG cet après-midi, sans oublier d'adresser des reproches à la précédente majorité.

Louer l'Union européenne tout en chargeant l'ancienne majorité de droite, un exercice pas si facile pour le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui aura davantage réussi cet après-midi à l'Assemblée nationale, à taper sur l'UMP plutôt que de faire vibrer la fibre européenne des réticents qui se trouvaient l'hémicycle.

 

"Le premier défi c'est d'apporter une réponse aux dysfonctionnements de la zone euro" a d'abord rappelé le chef du Gouvernement. "Les programmes de stabilité financière n'ont pas suffi pour rassurer les marchés (...) Il n'y a pas d'Europe sans solidarité (...) Le prochain défi c'est celui de l'Europe sociale. L'union doit être le fer de lance de la lutte contre le chômage" a ensuite décliné l'ancien maire de Nantes.

 

Sans passion ni souffle, le Premier ministre a assuré que "le traité ne comporte aucune contrainte sur le niveau de la dépense publique (...) La souveraineté budgétaire restera au Parlement" tout en liant avenir de l'euro et ratification du traité, avant de finir par s'adresser à son prédécesseur, présent dans l'hémicycle. "Je m'adresse à vous François Fillon, Premier ministre. Le pays était en faillite en 2007 ? Ca ne vous a pas dérangé, vous êtes resté cinq ans. Ce que nous avons c'est votre héritage : 500 milliards de dettes" a-t-il ainsi martelé. Sans réussir à faire décoller un discours désespérément plat....