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François Hollande à Clermont-Ferrand pour « renouer le contact avec les Français »

Publié le  Par Antoine Sauvêtre

Crédit image © Saly Bechsin - flickr


Un mois après les municipales perdues par le PS, François Hollande reprend ses visites sur le territoire national. Il a choisi le centre de recherche Michelin à Clermont-Ferrand pour vanter « l’innovation » française.

Michelin n’a pas été choisi par hasard. « Il s’agit pour le président de retrouver le terrain et de renouer le contact à travers une entreprise française historique qui figure au cœur de notre patrimoine industriel », expliquait l’entourage du président. La visite est donc particulièrement importante, surtout un mois après une défaite cinglante aux municipales.

Deux mois d’interruption

Cela faisait aussi plus de deux mois que le président de la République n’avait pas fait de visite en France. « L’idée est de reprendre un rythme soutenu et régulier de déplacements sur le terrain après deux mois d’interruption, du fait d’un agenda international surchargé et des élections municipales », précisait ses collaborateurs.
 

Si l’affaire Morelle entache quelque peu cette visite sur un site de production et de recherche de pneus Michelin, le message du président est clair : vanter l’innovation française – François Hollande a testé lui-même des pneus anti-dérapage – et s’entretenir avec les professionnels du secteur automobile, qui entrevoient une reprise sur le continent européen. En fin de matinée, le chef de l’Etat participe à une table ronde sur l’avenir de la filière automobile française, puis déjeunera avec les salariés.

Pacte de responsabilité

La matinée permet aussi à François Hollande de défendre son pacte de responsabilité. Dès son arrivée sur le site, le président le défendait pour améliorer la compétitivité des entreprises françaises. « Il n’y a pas de développement possible s’il n’y a pas de recherche et d’innovation, a-t-il commenté. Nous avons besoin de compétitivité, c’est le sens du pacte de responsabilité et de solidarité ».
 

Enfin, les dirigeants du secteur automobile devraient négocier l’apport de financements de l’Etat pour leur programme « 2l/100km » dont l’objectif est de commercialiser d’ici 2020 des véhicules consommant moins de 2 litres aux 100 kilomètres. Ces financements permettraient notamment de répartir équitablement la production de tels véhicules entre Renault et Peugeot-Citroën.