Législatives : le Parti de Gauche veut négocier avec les socialistes

Ils n'ont pas franchement apprécié la sortie sur le "capitaine du pédalo" et ont décidé de faire lambiner les membres du parti de Jean-Luc Mélenchon qui eux deviennent de plus en plus impatients. Les socialistes et membres du PDG négociaient pourtant un accord législatif avant la malencontreuse sortie de l'ancien socialiste. Depuis, Martine Aubry a coupé toute négociation, clairement mécontente. Aujourd'hui cependant le PDG veut reprendre les discussions.

C'est le secrétaire national chargé des élections, Eric Cocquerel, qui a adressé un courrier dans ce sens à Christophe Borgel, secrétaire national du PS chargé des élections, "pour discuter du danger de l'élimination de la gauche au premier tour des législatives par le FN". Lettre que pour le moment le socialiste jure ne pas encore avoir reçu.

Le Parti de Gauche, conscient de l'impact des déclarations de leur dirigeant, plaide que ce n'était "qu'un trait d'esprit" et que cela ne doit pas empêcher une collaboration entre les deux partis dans la mesure où "le PDG n'a jamais été partisan de la politique du pire" et qu'il faut donc "un accord de répartition de toute la gauche dans les circonscriptions". Le responsable évoque notamment le cas du Vaucluse, où le risque d'élimination de la gauche existe, pour confirmer ses dires.

Les socialistes ont déjà conclu un accord avec EELV et des discussions sont en cours avec le MRC. Cependant, le poids du parti de Jean-Luc Mélenchon est au moins quatre fois plus élevé en terme électoraux. Une absence d'accord entre les deux formations mettrait en péril une victoire de la gauche aux élections législatives.