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Philippe Courroye dénonce une chasse à l'homme.

Publié le  Par Jennifer Declémy

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Dénonçant un lynchage du nouveau pouvoir de gauche contre sa personne, le procureur de Nanterre Philippe Courroye demande à être mis en disponibilité pour devenir avocat.

S'opposant à la possible mutation qu'il pourrait encourir à la cour d'appel de Paris dans les prochains mois, le procureur de Nanterre Philippe Courroye, actuellement sous le coup de procédures judiciaires et de plusieurs controverses sérieuses, dénonce un "lynchage" de la part du nouveau Gouvernement et demande sa mise en disponibilité par la Chancellerie dans une interview publiée aujourd'hui dans le Figaro.

 

"Il s'agit d'une procédure d'exception, puisque toutes les mutations se font avec l'accord des magistrats" estime le procureur qui ne veut pas partir à la cour d'appel de Paris et l'a fait savoir ce week-end par le biais de ses avocats. "Si le Gouvernement devait prendre un décret pour me muter contre mon gré à la cour d'appel de Paris, je l'attaquerais devant le Conseil d'Etat" prévient-il d'ores et déjà.

 

"Depuis quatre ans mon nom est accolé dans la presse à celui de Nicolas Sarkozy : on a sciemment voulu donner une coloration politique à mon action et à ma personne" s'indigne également celui que Nicolas Sarkozy appelait son "ami". "Je peux comprendre que le nouveau pouvoir veuille récupérer le parquet de Nanterre, mais il y a des façons de procéder" estime-t-il tout en déclarant être la victime "d'une chasse à l'homme".

 

Philippe Courroye a déposé lundi une demande de mise en disponibilité pour devenir avocat. C'est également aujourd'hui qu'il est convoqué par un juge d'instruction parisien pour une possible mise en examen dans le cadre de l'affaire de l'Angolagate. L'affaire des fadettes dans laquelle il est incriminé doit également être jugée en cassation dans les prochains mois, tout comme le CSM doit décider d'une sanction disciplinaire ou non dans ce même scandale.